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Bad Luck Witch ! T1 - Par Shin Arakawa (trad. Isabelle Eloy) - Tonkam

Par Aurélien Pigeat le 27 février 2014                      Lien  
Un garçon superstitieux dont le cerveau a été transplanté dans un corps aux étonnants pouvoirs ; une sorcière sadique en charge de créatures surnaturelles qu'il faut cacher à la population... Voilà le duo qui gouverne ce nouveau manga mêlant science-fiction et comédie.

Enji Tsuzuri était on ne peut plus heureux et confiant ce matin : tous les horoscopes consultés - et il en consulte, des horoscopes, notre lycéen - étaient formels : ce devait être la meilleure journée de sa vie. Et il en était certain jusqu’à ce qu’un camion l’emboutisse violemment. Le voilà donc mort quand débute véritablement notre histoire...

Malgré le choc, son cerveau s’avère pourtant épargné. Et comme dans le camion qui l’a renversé se trouve Hakuu, une sorcière, il se voit doté d’un nouveau corps aux capacités physiques décuplées. En échange, la sorcière lui impose de travailler dans son "commerce", à savoir la gestion de créatures mystérieuses, occultes, que les pouvoirs publics ne veulent pas porter à la connaissance des populations.

Bad Luck Witch ! T1 - Par Shin Arakawa (trad. Isabelle Eloy) - Tonkam
Notre héros, quelques instants avant le drame
© Arakawa / Delcourt

Du côté du background de ce manga, on oscille donc entre fantastique, science-fiction et récit de super-héros. Cela demeure cependant pour le moment assez confus et l’on ne saisit pas encore très bien comment le récit va pouvoir s’emparer de cet univers ainsi posé.

À côté de cela, le titre se rend plaisant par la relation instaurée entre les deux héros qui lointainement, par son schéma de départ et sa construction, rappelle celle mythique entre Watanuki et Yuko dans XxxHOLIC. Il y a là une véritable dynamique de comédie et Tsuzuri s’impose clairement dans un rôle de souffre-douleur d’Hakuu.

Hakuu et son suivi médical tout en finesse
© Arakawa / Delcourt

C’est donc la dimension comique qui permet à Bad Luck Witch ! de se démarquer, même si l’humour déployé est plutôt gentiment en dessous de la ceinture. Il repose aussi sur de nombreux jeux de mots qu’un parti-pris de traduction intéressant permet d’apprécier mieux que d’habitude.

Des notes jalonnent en effet la lecture, en éclairant certains aspects culturels, référentiels ou linguistiques. Singularité d’une série ou bien annonce d’une nouvelle tendance dans les traduction de mangas en France ? En tout cas, un manga en grande partie humoristique comme celui-ci y gagne indubitablement.

Exemple de note de traduction
© Arakawa / Delcourt
La première des étranges créatures rencontrées
© Arakawa / Delcourt

(par Aurélien Pigeat)

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