Élève de seconde, Yûtarô fait partie des "pure lovers", un club de puceaux ayant chacun un caractère très particulier. Alors qu’il est sur le point de déclarer sa flamme à Yumeko, il surprend l’élue de son cœur en train de se faire tripoter par un véritable collectionneur de conquêtes. Dépité, Yûtarô reçoit le soir même la visite de Bambina, une déesse de l’amour en liberté conditionnelle, canon et au tempérament de feu, envoyée pour exaucer l’un de ses vœux. Mais le vœu lubrique formulé sous pression s’avérant irréalisable, Bambina se retrouve coincée sur Terre avec une nouvelle mission peu réjouissante. Et Yûtarô se voit obligé de se coltiner la déesse en permanence.
À l’instar de séries comme Love Hina [1] et Ichigo 100%, Bambina est un divertissement s’adressant directement aux ados, abordant les relations amoureuses sans tabou -ou presque. Dans son traitement humoristique, ce manga s’approche d’ailleurs de la série de films American Pie. Les situations coquines y sont donc nombreuses et pas toujours très fines ; mais après tout, c’est ce que demande le public ciblé et ça, Kanzaki Masaomi l’a bien compris. Justement, sur le plan graphique, l’auteur offre une plastique agréable aux jolies filles qui occupent une place importante dans ses planches. Les pure lovers ne sont pas en reste, avec des looks très marqués qui accentuent d’ailleurs le côté visuellement fade de Yûtarô.
Toute déesse de l’amour qu’elle soit, Bambina n’est pas du genre à révolutionner quoi que ce soit, mais elle possède des atouts qui sauront séduire les amateurs du genre.
(par Baptiste Gilleron)
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[1] publiée chez Pika éditions
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