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Bande dessinée : collection et patrimoine culturel

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 25 octobre 2006                      Lien  
Il arrive parfois que l'on décrive la collection comme une tare relevant de la psychiatrie et l'amateur passionné de bande dessinée comme un adolescent qui aurait oublié de grandir. Or, le collectionneur est avant tout le détenteur d'un savoir unique. Il est l'indispensable et le premier conservateur de notre patrimoine culturel. Grâce à lui, des trésors réussissent à passer les âges sans trop de dégât.
Bande dessinée : collection et patrimoine culturel
Paul Winkler
Fondateur d’Opera Mundi et du Journal de Mickey et membre du CELEG.Photo : DR

Il y a longtemps que je ne suis plus collectionneur, mais je ne regretterai jamais de l’avoir été. Lorsque, étudiant, j’occupais un petit job de vendeur dans une bouquinerie, moins pour arrondir mes fins de mois que pour assouvir ma passion, j’avais remarqué à quel point chaque collectionneur était un puits de science toujours prompt à faire partager son savoir avec les autres.

Une occupation très ancienne

La collection existe depuis l’antiquité. Les Mésopotamiens et les Égyptiens ramenaient un butin de leurs campagnes, le trésor : des esclaves, mais aussi des objets précieux qui attestaient de leurs victoires. Ces objets furent collectionnés. A partir de la période hellénistique, tous les puissants réunissent une collection d’œuvres d’art et d’écrits, comme cette « maison des muses », le Museion, surnom de la Bibliothèque d’Alexandrie, collection royale. Dès cette époque, un marché d’art ancien s’établit devenu très florissant.

Le collectionneur est, avant tout, un accumulateur et un diffuseur de culture. De nos jours, l’aspect pédagogique est assuré par les musées, les bibliothèques et les institutions publiques mais, même si ces dernières nourrissent des chercheurs à l’affût de connaissances ignorées, elle sont le plus souvent à la remorque des initiatives privées. Quelques-unes des plus belles pièces du Musée d’Angoulême, comme l’événement que constitue le Festival, n’existeraient pas sans la passion généreuse de quelques collectionneurs.

Stéphane Steeman
Collectionneur d’Hergé, dans ses oeuvres aux éditions Luc Pire.

Le Centre Belge de la BD a longtemps survécu avec un minimum de subsides publics, grâce à la volonté d’un seul homme, Guy Decissy, l’ancien patron de Publiart, lequel, face aux difficultés, a souvent été un homme seul .

Un conservateur du patrimoine

Avant cela, il faut bien le dire, des institutions comme la Bibliothèque Nationale de France ou encore la Bibliothèque Royale de Belgique ont longtemps négligé leurs collections de bande dessinée, en particulier les publications pour la jeunesse, considérées comme « inintéressantes » ou « vulgaires ». Longtemps, les collections les plus complètes des BD de l’âge d’or franco-belge étaient réunies dans une bibliothèque publique de Marseille, à l’initiative d’un bibliothécaire passionné. Heureusement que des collectionneurs, partout dans le monde, se sont occupés de rassembler, à leurs frais, ces documents précieux qui nous permettent aujourd’hui de reconstituer l’histoire du Neuvième Art. Le Musée d’Angoulême, comme le CBBD, doivent une partie conséquente de leurs fonds à des collections léguées. Dès lors, décrire le collectionneur comme un Harpagon agrippé sur son tas d’or est injuste. Même s’il l’a vendue à un prix substantiel aux héritiers d’Hergé, la collection de Stéphane Steeman avait révélé à l’auteur de Tintin des aspects de son travail qu’il ignorait ou qu’il avait effacés de sa mémoire. Elle a permis aux spécialistes de parfaire leur connaissance : ainsi, la chronologie d’Huibrecht van Opstal qui a fait la meilleure recension du travail d’Hergé à ce jour [1] n’aurait jamais pu se faire sans cet apport décisif. [2]

Une éducation graphique

Michel Denni,
de la Librairie Lutèce, auteur du BDM et rédacteur en chef du CBD. Photo : D. Pasamonik.

Pour l’amateur, il n’y a pas non plus de meilleure université que celle-là ! C’est grâce à mes « professeurs-clients » que j’avais appris dans ma jeunesse à découvrir le panthéon d’un art que l’on n’enseignait pas dans les écoles, le plaisir graphique s’ajoutant à celui, plus sensuel, de manipuler des albums au papier épais, aux couleurs comme nulles autres pareilles, aux reliures patinées par les relectures fréquentes, des objets merveilleux, eux-mêmes très artistiquement conçus. Combien d’amateurs n’ont-ils pas forgé leur connaissance en poursuivant les pièces rares de la génération des années d’or de Tintin, de Spirou, de Pif Gadget, de Pilote, de Métal Hurlant, des petits formats « populaires » d’Aredit, Lug et Artima, voire d’Elvifrance, sans compter ces publications d’avant-guerre, albums comme fascicules, documents historiques fascinants qui restituent leur époque avec une authenticité que n‘atteindra jamais un livre d‘histoire. Nous devons à des libraires pionniers : de Jean Boullet dans les années soixante à Michel Denni de la Librairie Lutèce à Paris -le « D » du BDM, le guide-argus de référence de la bande dessinée , ou encore à Michel Deligne à Bruxelles d’avoir été les premiers acteurs-clés de cette transmission.

Michel Deligne
le mythique libraire bruxellois de Curiosity/Second Souffle. Ph:D. Pasamonik.

Une transmission nécessaire pour comprendre la bande dessinée actuelle, car une génération de créateurs ne tombe pas de la dernière pluie. Ses racines sont profondes. Cette culture permet d’établir les filiations. Comment comprendre Hergé sans connaître Géo McManus ou Pinchon ? Jacobs, en ignorant Alex Raymond ? Franquin, Uderzo, Morris et Peyo, sans remonter à Disney ? Goscinny, Giraud, Mézières, Gotlib, sans connaître les classiques de Mad Magazine, Jack Davis, Harvey Kurtzmann ? Dans cette compréhension, même les fascicules « de gare » jouent un rôle : après tout, les premiers lecteurs de Pratt en France étaient ceux de Superboy, ceux des maîtres de la BD américaine Jack Kirby ou John Buscema les ont découverts dans Fantask ou dans Strange, des magazines poursuivis par la censure à cause de leur « violence » ou de leur « vulgarité ».

Une longue chaîne de précurseurs

Alain Van Passen
Célèbre collectionneur bruxellois et collaborateur de RanTanPlan. Ph : D. Pasamonik.

Car la légitimation de la bande dessinée a surtout servi à lutter contre les censeurs, les gardiens de cette "Loi de 1949" pour la protection de la jeunesse conçue sous Vichy. Première victime de cette censure, le patron d’Opera Mundi, éditeur du journal de Mickey en France depuis 1934, Paul Winkler, comprit l’enjeu. Il publie le 15 mai 1966 un opuscule de la sociologue Evelyne Sullerot, Bandes dessinées et culture qui reprend une communication qu’elle avait faite en février de l’année précédente à Bordighera (Italie) lors de la "première table ronde internationale sur les bandes dessinées".

Avant cela, en France, un "Club des bandes dessinées", le Centre d’Etude des Littératures d’Expression Graphique (CELEG) avait été créé en mai 1962 avec un comité de parrainage impressionnant où figuraient, à côté de Winkler, Federico Fellini, Pierre Lazareff, Umberto Eco, Boileau & Narcejac... De ce groupe est issue la SOCERLID (Société civile d’études et de recherches des littératures dessinées) qui se prolonge en octobre 1966 avec la publication de la revue d’études sur la bande dessinée Phénix, dirigée par Claude Moliterni [3] Il faut mentionner le prozine belge Rantanplan animé par André Leborgne associé au collectionneur belge Alain Van Passen, puis Les Cahiers de la Bande Dessinée publiés à partir de 1968 par le jeune collectionneur de BD Jacques Glénat et qu’animaient Numa Sadoul, François Rivière et Henri Filippini, une revue qui accueillit ensuite de jeunes journalistes passionnés comme Thierry Groensteen, Thierry Smolderen ou encore... Jean-Christophe Menu.

Il y eut des expositions, précurseurs des institutions muséales, et notamment celle, marquante, que Claude Moliterni conçut avec Pierre Couperie, Proto Destefanis, Édouard François, Maurice Horn et Gérald Gassiot-Talabot en avril 1967 : Bande dessinée et figuration narrative au Musée des arts décoratifs de Paris. Et puis les festivals : Lucca (1966), la Convention de la Bande Dessinée à Paris (1969), et enfin celui d’Angoulême (1973). Tout ceci s’est fait, se fait encore, avec des bénévoles, des passionnés, parmi lesquels de nombreux collectionneurs.

Le rôle des auteurs

L’équipe du collectionneur de bandes dessinées
Derrière Claude Guillot, le directeur de la revue, Jacques Bisceglia et Dominique Petitfaux, secrétaires de rédaction. Tous des bénévoles. Ph : D. Pasamonik

Les auteurs ont toujours été très présents dans le soutien à ces promotions. Dès 1964, dans Spirou, le créateur de Lucky Luke, Morris anime avec Vankeer une rubrique intitulée 9ème Art où défilent tous les grands noms de la bande dessinée, des classiques français comme Les Pieds Nickelés, ou américains comme Flash Gordon. On a un peu oublié qu’un certain Jean Van Hamme est l’auteur d’une Introduction à la Bande dessinée belge [4] qui est restée longtemps une référence pour les spécialistes, un ouvrage qu’il réalisa pour une exposition à la Bibliothèque royale de Belgique, alors même qu’il concoctait sa première bande dessinée pour Paul Cuvelier, Epoxy, chez l’éditeur de BD le plus d’avant-garde de son temps, compagnon de route des Surréalistes Éric Losfeld [5]. Hergé, Saint-Ogan, Will Eisner, Kurtzmann, Franquin, Goscinny, Morris... n’ont jamais ménagé leur énergie pour promouvoir le 9ème art. Une grande partie de la reconnaissance de la BD à partir des années 1970 leur revient !

Le plaisir de la dédicace

Le moteur de ces festivals a longtemps été et reste encore aujourd’hui, la dédicace. Pour un auteur adulé, c’est un pensum : des centaines de fans l’attendent et il est sûr de passer sa journée vissé sur sa chaise à dessiner sans arrêter. Le créateur de Zig et Puce, Alain Saint-Ogan, se plaignait déjà dans les années 1960 de cet exercice obligé. Sans compter l’aspect déplaisant de la performance : il nous est arrivé de voir des chasseurs de dédicaces insulter un auteur comme Philippe Francq, le dessinateur de Largo Winch, parce que la séance de signature se terminait et qu’ils avaient eu le malheur d’être à la fin de la file... Des stars comme William Vance ou Jean Van Hamme ne s’y consacrent plus que très rarement. Mais, face à eux, des auteurs comme Franquin, Jijé, Moebius ou Chaland n’ont jamais mégoté leur présence et bien des carrières de jeunes dessinateurs, comme P’tit Luc, doivent un démarrage conséquent grâce à leur volontarisme. Si le Festival d’Angoulême existe, c’est aussi parce que ces rassemblements d’auteurs en batterie permettaient à ces solitaires de se retrouver ensemble, de discuter métier. Des collaborations prestigieuses sont sorties de ces rencontres.

Dédicace Dupuis dans les années 1970
De gauche à droite:Fournier, Francis, Tillieux et Devos. Ph:D. Pasamonik

Pour les amateurs, la séance de signature a un caractère magique. Sous ses yeux, des traits s’animent et prennent du sens. C’est un rituel, à n’en pas douter. Les moins timides d’entre eux échangent quelques mots avec l’auteur quand il n’est pas non plus timoré. La bande dessinée quitte alors la sphère du produit de consommation animé par un personnage pour se retrouver incarnée par un auteur. Le lecteur devient un petit prince qui demande "dessine-moi un mouton", entrée en matière qui peut constituer, comme dans la fable de Saint-Exupéry, le début d’une amitié. Mais parfois, l’auteur ne se fait pas fin renard ; il est plutôt un saltimbanque confronté à la sanction immédiate du public. Avec parfois des revers cuisants : Même les Franquin, les Peyo et les Goscinny avaient une anecdote où ils racontaient comment ils avaient essuyé l’affront d’une librairie vide, quand on ne leur demandait pas de dessiner "un Tintin" ou alors, question humiliante, si dessinateur était leur "vrai" métier. La série de Lambil et Cauvin, Pauvre Lampil (Dupuis) a très bien fait le tour de la question.

Récemment, ce "marronnier des forums" comme le désigne Fabrice Neaud, donne du grain à moudre à des esprits chagrins exaspérés par cette "Fan attitude". Ils dénoncent l’intérêt pour un support plutôt que pour l’oeuvre elle-même, quand il n’y a pas chez l’auteur le soupçon que le collectionneur vient chercher auprès de lui une valeur ajoutée aussitôt monnayée sur Ebay ou dans les ventes publiques...

Le Coolectionneur de bande dessinée N°108

Tout cela ne sont que des épiphénomènes, à tout dire un peu mesquins. De nombreux auteurs comprennent l’intérêt de rencontrer leur public en festival. Le lecteur, quant à lui, souvent un néophyte, revient à la maison avec son "trophée" et toute la famille pourra l’admirer. Comment nier, dès lors, l’outil de communication éminemment affectif que constitue le résultat de ce rituel ?

La création d’un corpus de référence

Il n’y a pas que le plaisir de consommer ces anciennes ou des nouvelles bandes dessinées, dédicacées ou non, qui est voluptueux. Il y a aussi celui de partager ses connaissances. Aujourd’hui, on n’imagine pas un monde sans revue de référence sur la BD, comme Le Collectionneur de Bandes Dessinées animé par Claude Guillot, Michel Denni, Jacques Bisceglia et Dominique Petitfaux, ou Hop ! le prozine de Louis Cance, des revues qui ont près de trente ans et qui continuent de paraître. Récemment, Jacques Bisceglia associé à Yves Frémion et quelques autres ont lancé la revue Papiers Nickelés, consacrée à l’imagerie populaire.

Papiers Nickelés N°10

Dans le Collectionneur de bandes dessinées, l’éclectisme est de règle. Nous, on aime ça. Le dernier numéro (N°108, automne 2006) parle aussi bien de Cham, l’un des fondateurs de la BD française dans les années 1830, que de Akim, le Tarzan des petits-formats italiens, que de Michel Vaillant ou encore de l’Américain Alex Toth récemment décédé. Éclectisme également dans les Papiers NickelésL’affaire des poires, du caricaturiste du 19ème Siècle Philippon, côtoie un article de Gérard Liger-Delair qui travailla avec Hergé à la conception de la maquette de la Licorne. Autre exemple : un article sur "les années pub" de l’illustrateur et affichiste Pierre Couronne prend sa place à côté d’un autre de Pierre-Yves Marteau Saladin sur les comics publiés en langue française au Québec...

Yves Frémion
Directeur de Papiers Nickelés. Ph : D. Pasamonik

Ces travaux sur papier se prolongent, au milieu de centaines de sites de fans, sur l’Internet. Il y a ceux dans lesquels nous puisons quotidiennement de l’information comme Bandes Dessinées Oubliées.com, la base de données de BDGest.com ou encore les belles galeries d’images de Coconino World.com et en particulier sa galerie classique Des revues périodiques comme BoDoï, dBD, Bang !, ou encore thématiques comme Suprême Dimension attachée à l’Héroïc-Fantasy, Animeland ou Coyote spécialisées dans les mangas et l’animation japonaise font ce travail en kiosque. Tout cela nous semble si naturel, aujourd’hui. Pourtant, cela n’existe que parce qu’à l’origine de leur publication, de vrais passionnés ont accumulé des décennies durant, les informations et les documents parvenus jusqu’à nous aujourd’hui.

Le Guide-Argus BDM 2007-2008
Editions de l’Amateur

La "Bible" de la BD

La bibliothèque de l’honnête homme amateur de bande dessinée ne saurait se passer d’un bon dictionnaire comme Le Larousse de la BD de Patrick Gaumer ou encore un argus officiel comme le BDM (Editions de l’Amateur) de Michel Béra, Michel Denni et Philippe Mellot (les créateurs du Collectionneur de bande dessinée) qui recense avec une précision maniaque chaque album de 1805 à nos jours. Sa nouvelle édition 2007/2008, la 16ème, paraît en librairie en novembre prochain. Avec ses 1168 pages au prix de 49,90€, cette publication biennale qui paraît cette fois sous une couverture de Druillet, ce grand dessinateur qui électrisa les lecteurs de Pilote puis de Métal Hurlant, reste une référence, pour les collectionneurs, comme pour les autres.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Papiers Nickelés
CIP C/° Frémion - 66 rue Julien Lacroix - 75020 Paris
Renseignements : papiers.nickeles@wanadoo.fr

Le Collectionneur de Bande Dessinée
Les érables - 36 rue de Picpus - 75012 Paris
Bisceglia.jazz@wanadoo.fr

La Librairie Lutèce
5 rue d’Arras - 75005 Paris
Tel : 01 46 33 33 56 (répondeur).

Le Deuxième Souffle
15, rue Braemt, 1030 Bruxelles,
Belgique.
Tel : +322 (02) 219 17 70

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[1Huibrecht van Opstal : Tracé RG, le phénomène Hergé, Lefrancq, Bruxelles, 1998.

[2Lire : Stéphane Steeman : Hergé, autrement, Éditions Luc Pire, 2003 ; Itinéraire d’un collectionneur chanceux, Éditions Casterman, 1991-1995.

[3Publié par la SERG puis par Dargaud.

[4Bibliothèque royale de Belgique, 1968.

[5C’est André Breton qui, paraît-il, en traduisant le nom flamand de Losfeld en français, trouva le patronyme de sa maison d’édition : Le Terrain Vague.

 
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2 Messages :
  • > Bande dessinée : collection et patrimoine culturel
    25 octobre 2006 13:41, par Jacques Langlois

    Merci Didier pour ce papier rendant hommage à certaines grandes figures de la sauvegarde du patrimoine de la BD. Oui, ces personnages, en assouvissant leur passion apparemment "égoïste", deviennent dans le domaine propre de leur collection, non seulement des "conservateurs ", au sens muséologique, mais aussi des "passeurs" : ils transmettent leur savoir, qui, parfois, outrepasse celui-là même du créateur, comme tu le soulignes justement. Un grand salut donc à "Max" Denni, Stéphane Steeman, et autres Michel Deligne, en espérant que cette génération saura se trouver des continuateurs...

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    • Répondu par demha le 30 octobre 2006 à  00:53 :

      Je rends un vif et immense hommage à toutes ces nobles personnes qui m’ont fait rêver depuis plus d’un demi-siècle ! Malgré mes 60 ans je continue encore et toujours , inlassablement, à lire ces BD .

      Je suis un marocain esclave très heureux de ces bandes dessinées !

      Encore une fois je m’incline humblement devant leurs géniteurs. Que Dieu les récompense. Merci de m’avoir permis de m’exprimer.

      Répondre à ce message

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