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Bande dessinée numérique : Lanfeust de Troy prend la pôle position

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 30 novembre 2008                      Lien  
Régulier comme un métronome, le nouveau et huitième Lanfeust des étoiles est présent pour la liste des cadeaux du père noël : Cartes à jouer, T Shirts, calendrier 2009 Panini, etc. Mais cette année, Soleil propose d’acheter le nouvel album en version numérique. Une première.

On vous en parlait récemment : L’usage du numérique dans la bande dessinée passe dans sa phase industrielle au Japon et aux États-Unis. Quid de la France ? On tourne autour, on évalue, on discute, quand on ne se regarde pas en chiens de faïence.

Comme à son habitude, Soleil se montre le plus entreprenant, sinon le plus impulsif : depuis le 26 novembre et jusqu’au 15 décembre 2008, la nouveauté de Lanfeust de Troy T.8 est proposée aux clients en version numérique.

« L’idée est de tester en grandeur nature la diffusion en numérique pour la bande dessinée » nous dit Hervé Langlois qui tient les rênes du marketing de l’éditeur toulonnais. Une diffusion en PDF que l’on peut lire à son aise sur sa machine. Comment fait-on ? on s’inscrit sur Le Kiosque.fr, un site indépendant qui propose la totalité de la presse en version PDF. Un concurrent de Relay.fr qui en deux ans a réussi, selon M. Langlois, à rejoindre son challenger. On se connecte, on crée un petit espace, une bibliothèque numérique que l’on télécharge en PDF en streaming. On peut acheter des magazines ou alors des albums de BD à partir du 15 décembre 2008.

Bande dessinée numérique : Lanfeust de Troy prend la pôle position
Arleston a accepté ce test en grandeur nature
Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)
Nicolas Kéramidas, Jean-Louis Mourier et Didier Tarquin, les dessinateurs de la saga de Troy, mercredi dernier au Virgin des Champs-Elysées. Une génération qui est née avec le numérique.
Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Une offre ouverte à tous les éditeurs. Bamboo et Paquet seraient de la noce. Du côté de Glénat, Casterman et Delcourt, on réfléchit. Média-Participations (Lombard, Dargaud, Dupuis, Kana) se montre discret. En réalité, tous travaillent sur le dossier. Mais pour Soleil, c’est moins complexe que pour d’autres. « Évidemment, ironise-t-on chez Glénat, ils appellent trois auteurs et ils obtiennent une autorisation pour 80% du catalogue ! ». Chez Casterman, on se montre plus technique : «  La pragmatique de la diffusion de la BD en numérique est un sujet très important, nous dit Louis Delas PDG de Casterman et par ailleurs président de la section BD du Syndicat National de l’Édition. Cela pose toute une série de questions techniques : de prix public, de respect des libraires, de droits d’auteur, de TVA, de Loi Lang, etc. On aura une position sur la question en janvier prochain. »

L’offre du Kiosque.fr

Tous ont été approchés par plusieurs entreprises qui ont des projets, la plupart des prestataires s’orientant vers les mobiles et leurs opérateurs. « Ce sont des noms qui font un peu rêver : Orange, Vodaphone… » sourit Hervé Langlois. Mais Soleil se préoccupe peu des atermoiements de ses concurrents : l’éditeur toulonnais, dont l’esprit sportif n’est jamais en défaut, a décidé de foncer sur l’opportunité. Juste pour voir. « On pense que le marché est d’abord sur l’ordinateur avant le mobile », nous dit Langlois : 35.000 clients sont déjà là, acheteurs du Kiosque.fr. Il pense que certains d’entre eux peuvent être intéressés par le nouveau Lanfeust : « Grâce à cette opération, nous allons toucher un public qui est né dans les ordinateurs et qui ne va plus le matin dans les kiosques pour acheter un magazine, mais qui le lit sur Internet ou au travers de flux RSS. » L’éditeur pense qu’il y a une conformité entre ce mode de consommation et sa cible, d’autant que, avant que les opérateurs mobiles se décident, il y aura un peu de temps. Il annonce une offre de 500 BD « dont 150 à 200 Soleil ». Pour 4,90 euros, on conserve son album à vie dans sa bibliothèque numérique.

4,90 euros

4,90 euros ? C’est la moitié de la BD en librairie ! Quel est le modèle économique ? Combien prend, par exemple, Le Kiosque.fr ? « C’est variable et confidentiel. Pour chaque éditeur, c’est différent  » nous répond-t-on chez Soleil. La modestie du prix par rapport à l’imprimé se justifie : Une fois le PDF produit, le coût marginal pour l’éditeur est minime. Il souligne cependant que le PDF pour le web n’est pas formaté de la même manière que pour l’impression. Il y a donc des coûts de production.

Selon les responsables de Soleil, ce sont leurs auteurs qui ont poussé à ce type d’exploitation. Plus jeunes, plus ouverts aux nouvelles technologies, ils anticipent la fin des dix glorieuses de la bande dessinée (1995-2005) qui, selon M. Langlois, a offert au métier une croissance incroyable. Pourquoi, dès lors, ne pas tester ? La vraie question est de savoir si c’est un nouveau marché ou s’il va y avoir une cannibalisation. Chez Soleil, on est confiant, c’est un nouveau débouché : ce sont des nouveaux consommateurs qui découvriront ou qui reviendront vers l’univers de Lanfeust. On en saura plus d’ici à trois mois.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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20 Messages :
  • Sur la photo ce n’est pas Claude Guth mais Nicolas Keramidas !!

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    • Répondu par ActuaBD le 30 novembre 2008 à  20:26 :

      Oui, effectivement. Merci. C’est corrigé.

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  • Pendant ce temps, une pointure comme Warren Ellis lance FreakAngels, un comics fleuve de bonne facture lisible en ligne gratuitement à raison d’une nouvelle page par jour sur le site d’Avatar Press. Un systême de pré-publication pour une bédé qui a vu son premier volume paraître sur papier récemment. En clair : un projet qui considère le numérique à l’envers de ce que fait Soleil avec ses exportations d’album en PDF "streaming" à 4 euros 90 (!!!)

    Mais bon, peut-être que Soleil va gagner encore quelques pepettes grace à leur produit phare. Pour le reste, j’ai l’impression que leur vision de l’édition numérique a déjà un wagon de retard.

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    • Répondu le 1er décembre 2008 à  09:43 :

      Peut-être, mais ils ont au moins un métro d’avance sur leurs confrères francophones...

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      • Répondu le 1er décembre 2008 à  11:42 :

        ... malheureusement, un métro pas sur la bonne ligne et dans la mauvaise direction...

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        • Répondu le 2 décembre 2008 à  21:46 :

          Il serait intéressant de développer...

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          • Répondu le 3 décembre 2008 à  01:52 :

            Il est à préciser que l’offre du Kiosque.fr n’est pas du streaming au sens où l’album ne serait disponible qu’une fois. L’album reste enregistré dans le compte de l’utilisateur pour une durée indéterminée (jusqu’à fermeture du site, effacement de la base de données, etc. mais il y a les incendies, les inondations et les vols qui menacent vos albums papier... sans compter les traces de café, les marmots qui arrachent les pages ou dessinent dessus, etc.)

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  • le dernier livre de Stan Lee : "ELECTION DAZE" (http://www.myspace.com/electiondaze) est aussi disponible dans le numérique via le Iphone. Et en ce moment à l’achat de Election Daze (avec ses bonus : Palin, MacCain, Obama, Biden) , un comic de la marvel offert .
    J’ai eu la chance de lire le côté pas numérique de ce petit comic book remplis de photos de la campagne électorale américaine avec des bulles d’humour signé par le maître des superhéros de la Marvel (et un peu Dark Horse via le show tv de la Sci-Fi : "who wants to be a superhero ?!")

    Voir en ligne : Election Daze

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    • Répondu par cunégonde de plasky le 1er décembre 2008 à  15:29 :

      Dans cet art qu’est la bande dessinée, l’oeuvre du créateur c’est le livre imprimé.

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      • Répondu par Alex le 2 décembre 2008 à  01:02 :

        L’oeuvre du créateur c’est la bande dessinée elle-même, l’acte -en cours ou finalisé. L’album s’inscrit dans un système économique, mais il ne sanctionne ni ne justifie la qualité ou la validité du processus créatif. En ce sens, un album en fichier pdf n’est nullement une trahison à l’oeuvre.

        Ceci dit, ne nous leurrons pas, un album à 4,90 est dans 5 ans obsolète et demandera pour sa lecture un investissement de plusieurs centaines d’euros. Et dans les 2-3 ans qui suivent... et ainsi de suite. Le changement de format est bien sûr une mine d’or (acheter la même chose en double -triple ? : vinyl, cd, mp3)

        Freinant toujours des 2 pieds face à l’éphémère consumériste, je m’en vais acquérir après-demain un livre chez un antiquaire. Outre le plaisir d’approcher une oeuvre rare, je fais un investissement sinon pour moi -du moins pour ma descendance. Et il n’aura pas besoin de mises à jour. C’est seulement là qu’intervient l’amour du livre... ou le dilemme du support : l’oeuvre je la connaissais déjà dans des productions bon marché.

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        • Répondu par Sergio Salma le 2 décembre 2008 à  12:55 :

          J’adore les fétichistes.
          Mais je voudrais leur opposer quelques commentaires même si je trouve aussi qu’il n’y rien de plus beau qu’un livre que l’on se prépare à déguster. Un livre c’est aussi l’odeur, le poids , la texture.

          Mais l’Œuvre dont on parle n’est pas le livre lui-même. Du moins je ne le crois pas. L’émotion peut naître même dans les pires conditions. Le numérique n’est pas un contresens pour le récit en images. Les previews et certaines pages donnent déjà l’impression (c’est le mot) d’avoir été créées pour. L’écran rend souvent hommage aux couleurs. Voir du Blain ou de Mœbius avec des cases de 30 sur 20 cm est une belle occasion de se délecter. Je suis abonné à certaines revues et passé un cap je trouve ça particulièrement pratique(et écologique).

          Pour la bande dessinée, le support numérique cohabitera selon moi et comme la télé n’a pas tué le cinéma( enfin si un peu quand même) l’informatique ne tuera pas l’édition.

          Les œuvres, qu’elles soient majeures ou mineures, doivent atteindre le public, elles sont accessibles par bien des moyens (éditions de luxe ou éditions de poche etc...) ; c’en sera un supplémentaire. Tout cela n’est pas antagoniste.

          J’en veux pour preuve que tout le monde connaît des centaines de peintures ( le radeau de la Méduse, Guernica, les Tournesols ) sans jamais les avoir vues en vrai. Géricault n’a pas peint un tableau de 7 mètres de base pour qu’il soit reproduit au format timbre-poste et pourtant... Combien d’entre-nous ont vu le film "les enfants du paradis" ou Barry Lyndon au cinéma ? On a vu tout ça à la télé, 50 fois trop petit ; on a souvent vu de magnifiques films aux couleurs éclatantes en noir et blanc , des films japonais, anglais ou italiens doublés par Jacques Balutin !

          Les livres sont de belles choses mais ce qui est encore plus essentiel c’est l’expression de l’auteur. Si une édition rend hommage au travail de ce dernier, c’est du bonus. Le temps modifie les apparences (ah ! les papiers jaunis , les couleurs passées, les pages écornées...), on continuera à aimer et à redécouvrir.

          La lecture est un moment privilégié mais de grâce n’en faisons pas un culte. Y en a marre des gens à genoux.

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          • Répondu par Alex le 3 décembre 2008 à  01:23 :

            Je le savais... on essaye de faire court mais il faudra par la suite s’expliquer. L’antiquité dont je vous parlais n’a simplement jamais été reproduite dans sa totalité depuis les années 50. Un problème d’ayants-droits. Il est pour moi important de contempler cette oeuvre dans sa totalité, au quotidien, selon mon inclination d’esprit.

            Vous me prétez un fétichisme qui semble bien plus correspondre à vos aspirations qu’aux miennes. Allons, pour 300e croyez-vous que je vais fourrer mon nez dans ce bouquin ? Vous êtes bien juvénile. Un peu de discernement svp.

            Je n’ai à aucun moment dans mon post dénigré l’oeuvre numérique ou ses consommateurs. J’ai essayé de rappeler que le numérique est un format très volatile, sujet à de multiples investissements. Mon point de départ critique étant : "Un album numerique pour 4,90e à vie sur votre disque dur..." Cela n’existe pas. C’est du marketing éhonté.

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            • Répondu par François Boudet le 3 décembre 2008 à  10:47 :

              J’ai essayé de rappeler que le numérique est un format très volatile, sujet à de multiples investissements. Mon point de départ critique étant : "Un album numerique pour 4,90e à vie sur votre disque dur..." Cela n’existe pas. C’est du marketing éhonté.

              En l’occurence les fichiers albums sont stoqués sur les disques durs de kiosque.fr ; consultables pour l’abonné sur son compte, dans sa bibliothèque virtuelle. Donc il n’y a pratiquement aucun risque que le lecteur perde ses albums virtuels puisque lekiosque.fr fait sûrement des sauvegardes de ses données... Pour ce qui est des "formats numériques", là aussi, les albums sont visualisés dans le PROPRE lecteur de Kiosque.fr. Ils ne sont donc pas dépendant d’un format x ou y extérieur... Si jamais l’acheteur du livre virtuel change son ordi, par exemple, ses albums seront toujours à disposition, sans même avoir besoin de les transférer... Bref, cela pour dire que je ne vois pas ce qui permet de laisser entendre que les albums achetés par le lecteur sur lekiosque ne pourraient plus être lus dans quelques années... C’est exactement comme un article sur le Net (ActuaBD par exemple), si ActuaBD dure encore 20, 30, 40 ans, et si toutes les précautions sont prises ;-) , il n’y a AUCUNE raison pour que l’article archivé ne puisse être lu dans 20, 30, 40 ans...

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              • Répondu par Fred Boot le 4 décembre 2008 à  14:15 :

                C’est d’ailleurs le seul et unique point un tant soit peu "visionnaire" dans ce projet (mais sans que Soleil en soit directement responsable) : le stockage des données hors de son disque-durl, les fameux "nuages" qui sont des bases de données gigantesques dans lesquelles nos ordinateurs, téléphone, télé et j’en passe piocheront.

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            • Répondu par Sergio Salma le 3 décembre 2008 à  11:48 :

              Pardon à Cunégonde et à Alex. je ne voulais pas vous agresser,ni vous contredire ou vous énerver ; mais alors pas du tout. Je suis comme vous grand amateur du livre dans sa forme la plus pure. Il me semble seulement que ce développement numérique est une évidence, qu’il est inéluctable .

              Comme les photos, le cinéma ou la musique, la bande dessinée passera en partie par l’ordinateur. Ordinateur qui dans quelque temps ne fera plus qu’un avec le téléviseur, le satellite nous fournira toutes sortes de services.

              Lanfeust sous cette forme est un pari intéressant. Sûr que les procédures vont s’affiner . Puisque l’Europe a tendance a suivre parfois le Japon dans certains mœurs technologiques, j’imagine que les grands opérateurs de téléphonie vont s’emparer des moyens de diffusion. Les éditeurs commencent à s’y préparer ; d’ailleurs dans les contrats , une très grande partie est consacrée à tous ces moyens de diffusion, actuels ou futurs. La dématérialisation a déjà commencé.

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              • Répondu par Alex le 5 décembre 2008 à  00:09 :

                Effectivement Mr Salma je trouvais votre intervention bien cruelle. Je suis familier avec vos vues progressistes très louables mais de là à me faire traiter de fétichiste...! Je suis avant tout passionné par l’oeuvre, et ses formes de production. Mes inclinaisons personnelles me dirigent vers une certaine histoire de l’imprimerie.

                C’est un choix totalement personnel et je n’ai jamais essayé de faire des disciples. Dans mon univers il me semble que des gens comme Frémok ou Le Dernier Cri font des travaux éditoriaux remarquables. Maintenant, il y a aussi la bd à consommer et à jeter. Et ne me jetez pas la première pierre, je fus grand consommateur de fascicules de gare.

                Merci à F. Boudet pour m’avoir éclairé sur le fonctionnement de ce service. Ceci dit, où est la différence ? Vous êtes tributaire d’un service extérieur pour consulter vos achats. Il faut une bonne dose d’optimisme pour croire que cette entreprise puisse vous permettre de consulter vos fichiers à vie. Pendant ce temps, alors que vous pensez "posséder" une oeuvre, pour la somme de 3 mois de votre abonnement je peux acquérir chez un antiquaire un livre des plus rares. Une antiquité qui augmentera sa valeur par les ans.

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        • Répondu par cunégonde de plasky le 2 décembre 2008 à  12:55 :

          je rappelais juste une phrase fondatrice lorsque en 1975 la bande dessinée devint un art, le 9me.

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  • Bande dessinée numérique : Lanfeust de Troy prend la pôle position
    1er décembre 2008 19:26, par François Pincemi

    Je ne comprends pas très bien l’intéret pour le lecteur d’acheter des fichiers d’albums en PDF pour un prix équivalent à la moitié de son prix normal. L’avantage d’un album d’une livre environ (500 grammes à peu prés), c’est qu’on peut le lire où l’on veut ; dans son jardin, au coin du feu, dans sa baignoire ou dans son lit. De plus un album se préte, s’echange ou se revend, autant de choses que le numérique ne permettra pas.

    Je conçois que le public de Lanfeust soit plutôt jeune (c’est même sûr !!) et peut être technophile pour une certaine partie. Mais il me semble que l’avantage du net est de proposer ce que l’on ne trouve pas en librairie classique. D’une part, il faut éviter de froisser les libraires qui ont toujours l’impression qu’on leur vole des clients. De l’autre, je préfère et de loin l’initiative du Coffre à BD, par exemple, qui permet aussi de lire en ligne des nombreuses histoires introuvables ou inédites en album.

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    • Répondu le 4 décembre 2008 à  09:31 :

      Le numerique pour les BD existe déjà depuis plusieurs années. Une multitude de sites en lignes les proposent déjà en lecture, et celà le plus souvent gratuitement. on trouve par exemple toutes les BD de tungstene editions gratuitement à lire en ligne ou en telechargement au format pdf sur http://tungstene.free.fr/boutique Ils avaitent déjà étaient à l’époque les précurseurs du mensuel de BD en ligne avec "lejournaldeJT" les autres fulide etc, on suivit ! L’éditions classique qui coùte relativement cher (l’impression couleur étant toujours tres élevé, c’est pour celà que les petit indépandant n’on que peut de chance de sortire en BD), verra probablement un veritable chamboulement lorsque le papier numerique couleur sera commercialiser sur des livres éléctroniques, la le confor de lecture sera meilleur que sur nos écrans et les couts de diffusion quasie nul ! car rapelons le, créer un pdf est gratuit avec les outils freeware ! ça permettra je pense de découvrire de nouveau talant, en s’affranchissant aussi des grands labelles et des pensées uniques !

      Voir en ligne : les livres numeriques ebook tungstene editions

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      • Répondu par jean-mi le 13 décembre 2008 à  23:09 :

        quand je vous lis tous je suis inquiete car premierement

        cette bd n est pas telechargeable sur son ordi mais seulement en lecture donc si vous avez pas une ligne d internet pas moyen de la lire super pour un consomateur qui a payer 4,90 € un fichier numerique en streaming cela me parait deja bien excessif !!!

        parlons du format en lui meme le pdf qui est pas du tout fait pour la bd , un magazine oui mais jamais la bd .

        encore une fois les editeurs fonce tete baissee dans le mur car ils ont pas eu le presence d esprit de s adresser au professionnel de la bd numerique c a dire les pirates et oui ceux la meme qui depuis des annees font la promotion de vos albums gratuitement certe en outre passant les droits d auteur mais quand meme un outil promotionnel interressant

        et je clame pas que le piratage est bien attention !! mais qu au lieu de faire les memes erreurs que les majors de l audio et de la video que les editeurs devraient un peu plus reflechir avant de ce lancer dans un domaine qu ils ne connaissent pas du tout

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