Miyako et Kazuza ont intégré le Conseil Exécutif de l’internat spécial. Mais ils n’ont pas les mains libres pour autant et semblent davantage encore surveillés par la direction de l’école en général et par Ryo Katsuragi en particulier, le mystérieux représentant des élèves. Tout le volume tourne ainsi autour de ce dernier et du lien qui l’unit à Miyako.
Si l’intrigue semble donc avancer grâce au portrait de cet important protagoniste, on regrette néanmoins que le déroulement global paraisse si lent. La tension repose essentiellement sur l’ambiance créée et sur une narration qui use de l’ellipse et de l’allusion, rendant parfois la conduite du récit un peu confuse.
Mais pas de réelle révélation ni d’engagement clair de tel ou tel personnage pour permettre à l’action de réellement progresser. Et une bizarre impression de stagnation. C’est dommage, qu’il s’agisse d’une mise en place inutilement étirée ou bien d’un style - maniéré ? - recherchant un suspens un peu artificiellement ménagé.
Demeurent cependant les éléments positifs de Baroque Knights : quelques scènes légères sympathiques, un graphisme intéressant et une héroïne toujours aussi entreprenante et affirmée.
(par Aurélien Pigeat)
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