Comme le titre le laisse subtilement l’entendre, Ra’s Al Ghul est de retour. Bien décidé à ne jamais mourir, il prévoit d’utiliser le corps de son petit-fils comme nouvelle enveloppe afin de pouvoir continuer tranquillement à faire son boulot de méchant. Tout cela était bien sûr sans compter sur Batman et ses joyeux lurons Robin et Nightwing.
D’autant plus que maintenant, Batman a un fils et que c’est justement lui l’objet de convoitise de Ra’s (comme quoi, notre héros devrait être plus regardant sur l’arbre généalogique de ses partenaires).
Quoiqu’il en soit, tous ces personnages vont donc suer sang et eau pour la peau de ce gamin plus insupportable que jamais, au point qu’on se prend fréquemment à espérer un coup de sabre perdu.
Nos héros vont, durant cette aventure, se téléporter, ressusciter, affronter chacun (même ce pauvre Alfred) une centaine de ninjas ultra entraînés sans un bobo et voguer en un temps record entre le Tibet, Gotham City, les déserts australiens, Hong Kong et la cité introuvable Nanda Parbat, finalement plus visitée qu’un magasin de prêt-à-porter au premier jour des soldes.
Les raccourcis scénaristiques, presque aussi nombreux que les coups de poings, finissent par agacer et égarer même les protagonistes dans ce brouillard où plus personne ne sait trop ce qu’il doit faire, avec qui il est, s’il est mort ou non ni comment il a pu arriver là.
Heureusement pour tous, l’antipathie du fils de Batman reste intacte du début à la fin.
(par Mathieu Drouot)
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