Batman Ninja T. 2 - Par Masato Hisa - Kana

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Suite et fin de cette rencontre de l'univers de Batman avec le japon féodal. Il y est question de robots géants, de sabres et de ninjas, le tout sous le magnifique trait de Masato Hisa. Toujours aussi fun.

Cette dernière partie de l’adaptation de l’animé du même nom est entièrement consacrée à la bataille contre le Joker et son château mouvant. Après avoir manipulé Catwoman et les autres vilains, le célèbre clown utilise leurs châteaux pour qu’ils fusionnent avec le sien et deviennent tous ensemble un robot géant.

Au-delà du clin d’œil à la culture du robot géant japonais, c’est aussi le moyen trouvé par le Joker de sortir l’Asile d’Arkham du lac Biwa pour le détruire. En effet il n’a pas l’intention de revenir à son époque, trop heureux d’avoir été plongé dans une époque où la violence se veut norme.

: © 2018 Masato Hisa / SHOGAKUKAN

Pour lui faire face, Batman et ses acolytes se présentent à lui, transformés par leur entraînement aux arts japonais. L’assaut se fait sans perdre de temps avec un tome se structurant entre divers duels. Gorilla Grodd se joint aussi à la partie, en se chargeant du combat de robots via une coopération entre singes de grande envergure.

Dans le menu, nous avons donc Catwoman face à Harley Quinn, Robin contre le Pingouin, Nightwing contre Poison Ivy, Red Robin contre Double Face et Red Hood face à Deathstroke. Un programme dense mais réussi : nous retrouvons les caractérisations classiques des personnages fondues de façon respectueuse et maline à l’univers "manga".

: © 2018 Masato Hisa / SHOGAKUKAN

La rencontre de Batman avec le Joker se place sous le même signe, mettant l’art du samouraï, et donc celui de tuer, face au principe de ne pas tuer du Chevalier noir. Un dénouement en fin de compte classique, mais parfaitement intégré au projet artistique.

Enfin, Masato Hisa nous gratifie de magnifiques planches. Le mangaka semble s’être bien amusé sur ce projet, ce qui se ressent à chaque page, nous offrant un résultat qui nous a enthousiasmé de bout en bout.