La Terre souffre, et sa meilleure chance est que la déesse-mère se réincarne en Nay. Cependant, toutes les divinités primordiales ne l’entendent pas de cette oreille et Tône Teth, le serpent, a mobilisé ses hybrides pour exécuter la petite fille.
Poursuivie par cette armée, la jeune Nay est farouchement gardée par le dieu-chien et la panthère, ainsi que leurs complices humains. Poussée dans le dos, cette petite tribu qui s’est enrichie de nouveaux compagnons, ne peut éviter une cité perdue, où règne la force sombre du Grand Ancien. Avec qui et comment s’associer pour triompher de cette terrible épreuve ?
Après un premier tome posant les bases des trois premiers couples de personnages-dieux, et celui de leur intérêt commun, ce second tome accélère nettement le tempo, jusqu’à parfois devenir confus : à notre surprise, d’autres dieux et personnages importants viennent se greffer sur cette première rivalité, et il faut vraiment s’accrocher au bastingage pour ne pas être submergé par cette déferlante d’informations.
Toutefois, le résultat est à la hauteur des efforts fournis, car comme nous l’évoquions dans notre première chronique, que cela soit graphiquement ou scénaristiquement, les auteurs se surpassent pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Le dessin très vivant répond particulièrement bien aux exigences du récit, et les effets spéciaux ponctuant ce second tome sont également fort réussis.
Il demeure pourtant un grand nombre d’interrogations au moment du dénouement : pourquoi ne peut-on plus prédire le futur ? Y a-t-il encore d’autres personnages à venir ? Comment se place le grand ancien dans cette mythologie : est-ce aussi un dieu ? Achevant ce cycle, le troisième tome est prévu pour le second semestre 2009. Un rythme de production effréné, mais qui tient en haleine le lecteur, impatient d’obtenir les réponses aux multiples interrogations posées à ce stade de l’intrigue !
(par Charles-Louis Detournay)
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