Le comte de Phantomhive est envoyé à Londres pour une sordide affaire de meurtres en série. Une fois sur place, Ciel et son majordome découvrent que celui qu’on accuse d’avoir sauvagement assassiné une prostituée et que l’on surnomme Jack l’éventreur, a bien plus de victimes à son actif que ne l’annonce la presse. En réalité, il aurait déjà tué une dizaine de femmes auxquelles il a ôté l’utérus avant de les tailler en pièces. Leur enquête les conduit dans une réception où la fantasque tante du comte, Mme Red, va les faire entrer, avec l’aide de Lau et de son majordome, particulièrement incompétent. Mais l’ennemi n’est pas toujours celui qu’on croit.
L’élément humoristique réside sans conteste la famille atypique du comte. Quand ce ne sont pas ses domestiques, c’est son exubérante tante, son majordome maladroit et Lau, le commerçant chinois mêle-tout qui font le spectacle. Le procédé est un peu redondant, mais ces deux volumes font surtout la part belle à l’action.
C’est ici à un mythe que s’attaque Yana Toboso, mais elle laisse de côté tout l’aspect historique. En fait, le nom de Jack l’éventreur n’est là que pour servir de prétexte au récit. Pas la peine d’y chercher une nouvelle hypothèse sur l’identité d’un des plus célèbres criminels de l’histoire.
Après un premier tome qui servait surtout de mise en bouche, on suit cette fois Ciel qui enquête au cœur de Londres. Rencontres glauques, infiltrations, meurtres... C’est une toute autre ambiance que dégagent ces deux nouveaux tomes de Black Butler. C’est aussi l’occasion d’en découvrir un peu plus sur le passé du comte de Phantomhive. On apprend ainssi que la relation entre le noble et le majordome est particulière, mais leur rencontre reste mystérieuse.
Le tout dernier chapitre du tome 3 revient à un ton plus léger, montrant que violence, humour et guirlande de fleurs peuvent tout à fait cohabiter.
(par Stéphanie Francqueville)
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