Rien qu’on ne sache déjà sur ce point si ce n’est l’esprit de cette acquisition et de son initiateur qui a le sens de la formule : « Nous avions le choix entre deux folies, dit-il : racheter Dupuis ou le laisser racheter par quelqu’un d’autre. » Il dit aussi que les négociations ont été menées « à la Largo Winch, mais avec la modestie des Schtroumpfs. » Oui, mais lequel, le Schtroumpfissime ?
Au menu également une interview de François Corteggiani qui revient sur sa saga De Silence et de Sang chez Glénat. Il raconte comment il a bu un coup avec un mafioso de Brooklyn, que le père de Gérard Philippe était un collabo et comment la mafia et la politique ont partie liée. « Je n’invente rien, dit-il, Après tout, en France, nous avons un président qui risque de passer un jour de la case Elysée à la case prison. » Il ajoute qu’il a vu des auteurs de mangas se faire rançonner par les Yakusas. Et quand il parle de Delon et de sa série télé marseillaise, le scénariste et récent rédacteur en chef de Pif Gadget s’esclaffe et, lui aussi, dézingue...
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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