Il faut ajouter l’indispensable pincée de sel sans laquelle les œufs à la coque seraient sans saveur : l’ennemi est une femme, belle et séduisante, dont le teint hâlé est à la fois une promesse d’exotisme et de sensualité.
Tout est éprouvé et rebattu dans cet album, mais l’homme a du métier, le récit se tend et se détend comme le ressort d’une mécanique horlogère. Dommage que Coria dont le graphisme est fade et maladroit donne si peu de relief à cette intrigue ingénieuse, même si elle est sans surprise.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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