Tiraillé entre son attirance pour la veuve noire Carolyn Harten et celle pour sa jumelle, la nouvelle institutrice de Barrow City, Evelyne, Bouncer ne sait pas trop quel camp choisir. Si la seconde souhaite que le manchot supprime sa propre sœur, la première ne pense qu’à acquérir la dernière parcelle de terrain de la région qui lui échappe, celle du neveu du manchot Seth. Une terre d’autant plus importante qu’elle est la source même des gigantesques quantités d’eau souterraine qui affluent dans la région.
Cette conclusion au diptyque lancé avec La Veuve noire est décevante. Mise à part une accumulation bienvenue de personnages plus monstrueux et plus forcenés les uns que les autres, on a connu Alexandro Jodorowsky plus inspiré. Son récit traîne en longueur et même les quelques révélations de l’album laissent de marbre un lecteur déçu par cette fin.
C’est véritablement la qualité du travail graphique de François Boucq qui sauve la mise dans ce septième tome. Avec ses ses cowboys au faciès patibulaire et ses paysages du Far West aussi beaux qu’arides, son trait unique dépeint toujours aussi bien l’univers du Western.
(par Olivier Wurlod)
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