Wataru et Kaori ont suivi Ashikawa dans le monde parallèle de Vision et sont devenus des voyageurs, d’une part pour avoir une chance de réaliser leur vœu le plus cher et ,d’autre part, afin d’empêcher leur ami d’utiliser la force pour accomplir sa mission. En chemin, ils font la connaissance de Kee Keema, un monstre marin qui se joint alors à eux. Mais une fois arrivés dans la ville de Kassara, ils tombent sur Ashikawa en train d’assouvir sa colère. Et bien entendu, la troupe d’autodéfense de la ville arrête nos trois compagnons de route sous le seul prétexte qu’un témoin affirme que le coupable était un voyageur...
Malgré un univers prometteur et une patte graphique plutôt bien travaillée, la relative lenteur de mise en place du récit aura freiné notre enthousiasme sur les deux premiers volumes. C’est donc plein d’espoir, mais non sans appréhension, que l’on aborde ce troisième Brave Story. Fort heureusement, Yôichirô Ono insuffle ce qu’il faut de rythme pour relever le niveau d’intérêt du début de cette série (qui s’annonce sur une vingtaine de volumes) et l’on se retrouve plongés dans une intrigue finalement assez complexe ne demandant qu’à se développer pour diffuser toute sa saveur.
Même s’il n’échappe pas à certaines ficelles du genre déjà bien usées, ce Brave Story nous montre, certes tardivement, qu’il repose sur un intéressant potentiel dont nous souhaitons une pleine exploitation. L’avenir nous le dira. Quant à savoir si cette adaptation est fidèle à l’oeuvre originale de Miyuki Miyabe, je laisserai les personnes l’ayant lue dans les deux versions en témoigner à la suite de cet article.
(par Baptiste Gilleron)
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