Quelques semaines avant la date prévue pour leur mariage, Rob et Louise sont licenciés - avec indemnités. Après les premiers moments de découragement, Louise remet le pied à l’étrier, enchaîne les entretiens à l’ANPE, revoit à la baisse le budget du mariage.
Mais Rob a plus de mal à encaisser le choc. Persuadé qu’il ne sait rien faire d’autre qu’assembler de la porcelaine - son emploi pendant dix ans, de la sortie de l’école au licenciement -, il sombre dans la déprime.
Petit à petit Rob "décroche", perd ses repères, ses amis, sa femme enfin... Qu’on se rassure : l’auteur nous a concocté une fin heureuse, a very British happy end.
Auteur reconnu de la BD underground US des années 90, Andi Watson est pour la première fois publié sur le "vieux continent". Humour décapant et tout en finesse, pour ce portrait précis, tendre mais sans concessions d’une société britannique trentenaire et petite-bourgeoise.
Une satire moderne et dépourvue de cynisme, ce qui est tout à l’honneur d’Andi Watson, auteur "star" de la B.D. Outre-Manche.
(par Patrick Albray)
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L’auteur est anglais et cela se sent dans les ambiances et les environnements évoqués. Mais cette histoire est universelle, et les héros pourraient être chacun d’entre nous. Par petites touches impressionnistes, par une multitude de petits moments apparemment banals, il nous fait pénétrer dans l’intimité très vraie de ce couple, de ses rêves et de sa lente destruction. Les portraits psychologiques sont très subtilement rendus, de même que toutes les tensions qui naissent entre ces deux êtres qui encaissent, chacun à leur façon, le même drame, la perte de leur emploi. Un livre sensible et attachant, qui à aucun moment ne sombre dans le misérabilisme. Bien au contraire !