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CIA – Le Cycle de la Peur – T1 : Le Jour des Fantômes – Par Sala & Castaza – Soleil

Par Olivier Wurlod le 25 août 2010                      Lien  
Surfant sur les clichés et peu inspirée la série {CIA – Le Cycle de la Peur} rate le coche et risque fort de ne pas marquer longtemps les esprits. Dommage.

Sur commande de la CIA, Jason Holt, Phil Edwards et Omar Merrill, trois scénaristes en vue à Hollywood, sont appelés à écrire les pires scénarios terroristes dont pourrait être victime leur pays. Pour le Pentagone, cela permettrait d’empêcher ensuite qu’ils puissent un jour avoir lieu. Mais, trois ans plus tard, une bombe nucléaire explose en pleine rencontre internationale en Égypte et blesse grièvement le président américain. Comme par hasard, ces actes ressemblent exactement au début de l’un des scénarios écrits par nos trois auteurs. L’élimination de Phil Edwards, celle quasi certaine d’Omar Merrill et les menaces qui planent sur la vie de Jason Holt confirment la source d’inspiration des terroristes. CIA – Le Cycle de la Peur – T1 : Le Jour des Fantômes – Par Sala & Castaza – Soleil

Pour sa nouvelle série, Jean-Luc Sala s’est inspiré de faits réels, puisqu’après le 11 septembre 2001, 24 scénaristes et réalisateurs hollywoodiens – dont Steve de Souza de Die Hard – ont été commissionnés par le Pentagone pour réfléchir à des scénarios d’attentats potentiels.

Mais au-delà de cette source d’inspiration intéressante, CIA – Le Cycle de la Peur propose un sujet largement ressassé et le scénario de Jean-Luc Sala est d’une banalité un peu navrante. Dans le même genre, des séries comme Empire USA (Dargaud) ou Reign (aussi chez Soleil) ont mieux su faire preuve de nouveautés et d’une originalité capable de focaliser l’attention des lecteurs. En fait, le seul mystère du scénario de Sala est l’origine de ces fameux terroristes.

Extrait CIA – Le Cycle de la Peur – T1 : Le Jour des Fantômes

Phil Castaza - qui s’était éclaté dans Les Teigneux, une série où gros flingues et tueries de masse se succédaient sans aucun temps mort - reprend le pinceau pour sa toute première maison d’édition. Son trait est fidèle à lui-même, réaliste mais parfois imparfait. La force de son graphisme se révèle surtout dans ses découpages aux fortes influences cinématographiques. Pas de quoi, malheureusement, sauver cette série de la platitude de son histoire.

(par Olivier Wurlod)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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2 Messages :
  • l’auteur peu inspiré qui rédige des histoires a la platitude qui rate des coches, vous remercie pour votre plaisant article

    cordialement
    Jean-Luc Sala

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    • Répondu par progzélite le 26 août 2010 à  08:11 :

      On peut souvent reprocher à actuabd de faire des critiques trop lisses et d’une neutralité bienveillante (quoi que le lecteur aguerri saura lire entre les lignes...).
      Alors pour une fois que vous vous mouillez, on va pas s’en plaindre. Je comprends la déception de Sala mais le rôle de la critique c’est de critiquer et ce serait un peu "faux-cul" de ne parler que des albums que vous avez aimés. Devant l’avalanche de bd qui sortent autant savoir tout de suite lesquelles on peut éviter...

      Répondre à ce message

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