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Cage of Eden T1 & T2 - Par Yoshinobu Yamada - Soleil Manga

Par Aurélien Pigeat le 29 octobre 2013                      Lien  
Sengoku Akira et ses camarades de classe rentrent en avion d'un voyage scolaire. Mais l'appareil essuie de violentes secousses et le jeune garçon se réveille perdu sur une île peuplée d'étranges - et en principe disparues - créatures.

Proposant une rencontre entre la série télé Lost et Le Monde Perdu d’Arthur Conan Doyle, le tout en version juvénile, Cage of Eden offre un divertissement assez réjouissant sur le mode du "survival", genre dont on voit de nombreux avatars dans les publications manga actuelles.

Ainsi, la première tâche consistera pour Sengoku à retrouver ses camarades de classes et tenter d’élucider les circonstances du crash. Cette première phase sera l’occasion de découvrir la faune particulière de l’île composée de dinosaures et autres gigantesques bestiaux depuis longtemps disparus, bizarrement issus des quatre coins du globe et surtout d’époques très diverses.

Cage of Eden T1 & T2 - Par Yoshinobu Yamada - Soleil Manga
Sengoku fait une rencontre impressionnante
Cage of Eden
© Yoshinobu YAMADA / KODANSHA LTD. / Soleil Manga

Chaque étape de l’exploration devient alors prétexte à une confrontation avec un nouvel ennemi naturel auquel il faudra, d’une manière ou d’une autre, échapper. Action et tension dramatique sont ainsi savamment entretenus et, tandis que les héros sont ménagés, les nombreux autres rescapés du crash aident à démontrer, si besoin était, la dangerosité du lieu.

Côté dessin, si bêtes et décors naturels paraissent soignés le trait pourra parfois sembler grossier voire maladroit concernant les protagonistes humains. Yoshinobu Yamada compense cette (relative) faiblesse par un choix original qui ne manquera pas de diviser le lectorat : un "fan service" tous azimuts. Petites culottes, soutiens-gorge, vêtements déchirés ou mouillés : tout est prétexte pour suggérer voire montrer poitrines et fesses des héroïnes.

Akagami Rion, une héroïne que l’on découvre véritablement sous toutes les coutures
Cage of Eden
© Yoshinobu YAMADA / KODANSHA LTD. / Soleil Manga

Il y a là, finalement, dans Cage of Eden un aspect série B comme assumé qui le rend sympathique. Aspect confirmé par certaines facilités scénaristiques comme un personnage de geek trouvant sur son ordinateur (!) la plupart des informations dont peut avoir besoin le groupe.

Cependant, l’intrigue s’ouvre dans deux directions intéressantes que l’on aura plaisir à suivre : d’une part le danger humain, avec les comportements induits par les conditions particulières de survie ; d’autre part les mystères du crash et de l’île, le lieu étant manifestement une création.

La capture des animaux s’avère de fait plus complexe que dans Pokemon
Cage of Eden © Yoshinobu YAMADA / KODANSHA LTD. / Soleil Manga

Précisons pour finir que Soleil Manga classe Cage of Eden en seinen, peut-être du fait du sort réservé à certains personnages ou du caractère parfois ecchi - ici voyeur - de certaines scènes. Peut-être aussi parce que la collection shonen de l’éditeur vise un public plutôt jeune.

Toutefois, originellement, le titre provient du Weekly Shonen Magazine, le grand hebdomadaire de Kodansha dans lequel on trouve également Hajime no Ippo, Les Enquêtes des Kindaichi, Dream Team ou Fairy Tail. Le manga de Yoshinobu Yamada vise clairement un public adolescent.

(par Aurélien Pigeat)

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