Ce jour-là, le commissaire Garenni (tête de lapin donc...) est encore plus saoul que d’habitude. Pas de chance, un braquage en cours l’appelle sur le terrain. Là, un inspecteur zélé prend une balle et se retrouve entre la vie et la mort. Pour Garenni, direction les bœufs-carottes. Et pour Canardo, l’occasion de rendre service à un vieux copain. D’autant qu’il est persuadé que le commissaire n’a pas tiré sur son subalterne. Heureusement, Canardo semble attirer les faveurs de l’inspecteur Manta, plantureuse galonnée de la police des polices...
On a beau connaître ce genre de personnage par cœur pour peu qu’on s’intéresse aux polars, ce vieux commissaire pochtron lance fort bien une enquête ficelée aux petits oignons. Dialogues vifs, personnages secondaires -femmes en tête- piquants, l’intrigue avance à coup de scènes balançant entre humour noir et concertos pour petits calibres.
On n’a pas toujours trouvé Sokal en si bonne forme, raison de plus pour souligner la réussite de ce tome 20.
(par David TAUGIS)
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