On y retrouve d’entrée tous les éléments de la quincaillerie vampirique : le château isolé d’Europe centrale (ici, c’est la Styrie de l’empire austro-hongrois), l’arrivée d’un femme étrangère ravissante, et le début d’une mystérieuse maladie qui frappe les jeunes filles des environs. La relation entre les deux protagonistes de l’histoire, Camilla et la narratrice, instaure une dépendance qui s’explique par l’emprise du vampire sur sa victime, mais aussi symbolique de l’amour saphique que partage les deux femmes.
Le dessin de Terzo ne brille pas par son originalité mais l’album réussit néanmoins à rendre toute l’étrangeté et la modernité de ce roman fondateur de la littérature fantastique.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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