L’orthographe va mal, ce n’est un secret pour personne. Les auteurs ne sont pas non plus forcément des références en la matière, et des correcteurs, dans chaque maison d’édition, traquent les fautes qu’ils ont pu glisser dans leurs textes, et les font corriger par des lettreurs spécialisés ou par les auteurs eux-mêmes.
Un contrôle qui semble déficient chez Casterman, et c’est d’autant plus désolant que cela vient entacher le lancement de leur belle collection "Casterman classiques". Il suffit d’une lecture un peu attentive pour s’apercevoir que des livres qui en sont pourtant à leur troisième publication, dans (A suivre), puis dans la collection "Les romans (A suivre)", contiennent encore des fautes d’orthographe. C’est particulièrement flagrant dans "Léon la Came", comme on le voit dans les quelques exemples publiés ci-dessous, mais "La jonque fantôme, vue de l’orchestre", de Forest, n’a pas échappé à cette désinvolture.
On ajoute le nom du coloriste et du traducteur sur la page de garde des albums. Ne serait-il pas temps d’insister également sur la qualité du travail de relecture en indiquant, dans les crédits, le nom du correcteur ? Histoire de les motiver à faire un peu mieux leur travail...
(par Patrick Albray)
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