Keito, Momiji et Masa se rendent chez Kôichi, enfermé chez lui depuis plusieurs jours, pour travailler. Encore une occasion pour la jeune fille de découvrir de nouveaux gestes aussi simple que de laver du riz.
Elle va aussi découvrir que son goût pour la comédie ne l’a pas totalement quitté et Kôichi va l’encourager à suivre la voie qui lui convient. Peu importe si ce sont les retrouvailles avec Nako Sonoda qui vont la pousser sur le devant de la scène.
Nako fait son grand retour dans la vie de Keito, tout cela pour la pousser à remonter sur scène. Nako apparait définitivement comme un personnage odieux et manipulateur. Mais en quelques cases, et quelques mots, la mangaka parvient soudainement à nous la faire paraître plus humaine. Mais n’oublions pas que Nako est une actrice. Alors comédie ou réel besoin d’aide ?
Avec cette question, la mangaka fera sans doute céder les quelques lecteurs qui hésitait encore sur l’intérêt de cette série.
Ce troisième tome se conclut sur un moment décisif pour Keito qui comprend que, malgré ce qui s’est passé autrefois, elle a toujours aimé et aime toujours son métier d’actrice. C’est un nouveau départ pour la jeune femme qui se reflète aussi sur son visage. C’est une toute autre Keito que renvoie son bref passage devant la caméra et Yoko Kamio réussit à faire apparaître ce changement dans ses dessin. Tout comme le trait de la mangaka, c’est une Keito plus mûre, plus sûre d’elle qu’on découvre.
Un shojô un peu lent à démarrer, mais qui ouvre, avec ce troisième tome, de belles perspectives.
(par Stéphanie Francqueville)
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