À force de s’ennuyer, Camille finit par espionner un écrivain célèbre dont la vaste demeure la fait fantasmer. Que se passe-t-il derrière ces hauts murs qui lui donnent des airs de forteresse ? Tandis qu’elle rumine son humeur maussade avec sa copine (et collègue) serveuse dans un bar de nuit, la jeune femme espère toujours comprendre le mystère du vieil homme et de sa maison. Un soir, il vient lui-même la voir, et lui propose un contrat des plus étranges...
Hommage à la culture, mais aussi à l’instinct animal qui nous tient par les tripes, ce one shot du vétéran Makyo constitue un récit de transmission teinté de fantastique. Hélas sans grand relief... La trame un peu lourdingue s’étire trop et les personnages n’ont pas assez de corps. Reste un savoir-faire indéniable dans la construction des scènes, pas toujours bien servi par le trait de Casalanguida, proche d’un Gillon et des comics teigneux, qui a du mal à trouver son équilibre entre douceur et rugosité.
Un récit spectaculaire mais aussi trop démonstratif, dont les personnages paraissent parfois s’être trompés se scénario.
(par David TAUGIS)
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