Chopperman continue de protéger son île contre les créatures que lui envoie son ennemi intime, le savant fou Usodabada. Et il se permet même de les recruter ! Ainsi, après Zorrokiller la boulette de riz au tome un, dans ce volume deux c’est Sanjirops, le "monstrobédé", qui se convertit à l’univers sucré du petit renne au nez bleu et à la cape rouge. Il fallait bien ça pour que Namifia endosse le rôle attendu de princesse - assez peu en détresse mais néanmoins à sauver - enlevée par l’infâme scientifique !
Le récit d’Hirofumi Takei reste donc assez déjanté, mêlant grands sentiments sirupeux dont on se passerait bien et grand n’importe quoi ingénieux dont on aime se délecter. Ce qui produit un résultat inégal, selon les histoires racontées (les épisodes annexes sont assez anecdotiques, le statut de filler de spin-off étant de toute façon compliqué) et selon les situations mises en scènes. C’est d’ailleurs lorsque Chopperman se fait voler la vedette par ses comparses et adversaires que le manga convainc le plus.
Encore une fois, le public visé est bien le jeune lectorat, avec des affrontements et un humour la plupart du temps bon enfant, qui peuvent paraître mièvres à certains. Mais le travestissement - car par moments on en est vraiment là - de l’univers et des personnages d’origine de One Piece présente un intérêt particulier, assez savoureux, pour le fan ou le simple lecteur du manga d’Eiichiro Oda. A lire donc en connaissance de cause !
(par Aurélien Pigeat)
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Chronique du tome 1 de Chopperman sur Actua BD