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Christophe Bec : « Dix ans consacrés à ressusciter Bob Morane »

Par Charles-Louis Detournay le 21 juin 2019                      Lien  
Suite à notre précédent article consacré au retour de Bob Morane, nous avons souhaité revenir en détail sur les divers projets qui ont conduit à cette nouvelle série qui débutera l'année prochaine chez Soleil. Et qui peut être mieux placé que l'artisan patient du come-back du grand héros franco-belge, Christophe Bec lui-même ?

Christophe Bec : « Dix ans consacrés à ressusciter Bob Morane »Notre dernier article sur Bob Morane a fait un peu de remous. Parmi les lectures de votre jeunesse, il y avait Bob Morane, mais pas seulement, car vous nous avez précédemment parlé de Tintin, Marc Dacier, Jean Valhardi et les autres ?

Étant jeune, j’étais lecteur de Pif, du Journal de Spirou et du Journal Tintin : j’ai donc grandi avec tous ces personnages. Quant aux différents genres, la grande aventure me plaisait particulièrement. L’évasion était le plus grand des plaisirs que la bande dessinée me procurait : la découverte, les grands explorateurs, l’astronomie, bref tout ce qui était au-delà du petit village où je vivais.

Si je devais citer plusieurs albums, ce serait avant tout L’Extraordinaire Odyssée de Corentin par Paul Cuvelier, dont la republication dénotait pourtant parmi les autres séries plus Seventies du Journal Tintin, Le Mystère Borg (Lefranc) par Jacques Martin, le diptyque des Sept boules de cristal et du Temple du Soleil, ainsi que L’Empreinte du Crapaud, une aventure de Bob Morane. Si je devais partir sur une île déserte, voilà certainement les albums que j’emporterais, car ils m’ont fait aimer la bande dessinée, et ont donc façonné ma vie en me donnant l’envie d’être auteur.

Les lecteurs l’ignorent pour la plupart, mais vous avez participé en profondeur au scénario d’un album de Lefranc, L’Enfant Staline, un autre classique de la BD. Comment cette collaboration s’était-elle mise en place ?

Casterman était venu me chercher pour réécrire le scénario de L’Enfant Staline. Le synopsis avait été validé dans ses grandes lignes mais le scénariste Thierry Robberecht rencontrait de gros problèmes de santé, ce qui l’empêchait d’aller au bout du projet. Je l’ai remanié en profondeur, à la condition que je puisse proposer d’autres scénarios de Lefranc par la suite.

Mais cela ne s’est donc finalement pas concrétisé...

Le premier projet que j’ai apporté nécessitait quelques adaptations d’après le Comité Martin, ce que j’aurais réalisé sans souci : c’est le quotidien d’un scénariste. Par contre, mon récit introduisait des éléments fantastiques, ce qui restait à mes yeux dans la droite ligne de la série, mais qui ne correspondait à l’époque pas aux désirs du Comité Martin. Je précise « à l’époque », car il semble actuellement que cette veine fantastique soit plus appréciée. Bref, ce fantastique était la pierre d’achoppement : je ne disposais pas de la liberté que je cherchais, j’avais aussi amené un autre dessinateur et il n’était alors pas question qu’il y ait deux équipes sur Lefranc, alors qu’aujourd’hui c’est le cas. J’ai donc préféré décliner. N’ayant pas eu la possibilité de concrétiser les projets imaginés, j’ai demandé à ne pas être crédité sur L’Enfant Staline : cela ne prenait son sens que si je réalisais d’autres histoires par la suite.

Venons-en à Bob Morane, qui nous occupe aujourd’hui : de tous, s’agit-il du héros dans lequel vous vous êtes le mieux reconnu ? Quelles sont les particularités, les spécificités qui le distinguent à vos yeux ?

Le premier album que j’ai acheté avec quelques pièces économisées était L’Empreinte du Crapaud, une aventure de Bob Morane, dont j’ai appris par la suite que William Vance l’avait lui-même adapté, ce qui explique la mise en page qui donne toute la place nécessaire à son dessin. À la lecture, on ressent vraiment l’atmosphère du marais où se déroule le récit : un incroyable choc visuel ! Ce ne fut d’ailleurs pas le seul, car en lisant plusieurs albums de William Vance, cela me provoquait des chocs visuels quasiment à chaque fois, quelles que soit l’époque, de Bruno Brazil à Bruce Hawker en passant par XIII, prépublié à l’époque dans le Journal de Spirou. Il pouvait laisser libre cours à son dessin. Je ressens une admiration incroyable pour Vance : il m’a fait découvrir la bande dessinée réaliste et m’a donné envie de réaliser ce métier.

Concernant Bob Morane plus particulièrement, j’ai bien entendu suivi l’évolution de ses adaptations en bande dessinée avec Coria, avant de m’intéresser aux précédentes éditions Forton, Attanasio, etc. Puis j’ai découvert les romans, surtout les histoires écrites par Henri Vernes lui-même : c’est non seulement une très belle plume, ce qui ne transparaissait pas totalement dans ses bandes dessinées, et surtout un vrai feuilletoniste. Ses thématiques me plaisaient particulièrement : le voyage dans le temps, la science-fiction, le fantastique, les grands méchants tels que l’Ombre jaune… Gamin, cela me fascinait vraiment ! Je les relis souvent, sans chercher à éprouver de la nostalgie : le plaisir est toujours là !

Dès lors, j’imagine que réaliser Bob Morane est rapidement devenu une évidence lorsque vous êtes devenu professionnel dans la bande dessinée ?

Non, je ne me suis jamais dit que je ferais un jour un Bob Morane. Cela s’est plutôt présenté comme une série de coïncidences. Un jour, par hasard, je rencontre le secrétaire particulier d’Henri Vernes, avec qui je sympathise, et qui m’apprend que les bandes dessinées de Coria allaient bientôt s’arrêter. Alors doucement a germé en moi l’idée d’en réaliser un... J’ai eu la chance d’en parler deux fois avec Henri Vernes, avec qui je me suis bien entendu. C’est ainsi que j’ai appris qu’il ne possédait plus les droits d’utilisation, qui avaient été vendus à la Bob Morane Inc. dirigée par Claude Lefrancq et Claude Decnop, et qu’il existait un accord entre le Lombard et la Bob Morane Inc. pour la réalisation des bandes dessinées.

Quelques temps plus tard, j’ai eu l’occasion de débuter une première collaboration avec le Lombard, avec Under dessiné par Stefano Raffaele. Avoir une première expérience concluante avec l’éditeur qui pouvait réaliser des bandes dessinées de Bob Morane, m’a permis de prendre au sérieux cette réalisation. Si je n’étais pas en train de collaborer avec Le Lombard, jamais je n’aurais concrétisé cette ambition. J’ai donc travaillé une dizaine de jours sur le synopsis, en vacances, que j’ai finalement présenté au directeur éditorial de l’époque, Arnaud de la Croix, qui l’a accepté.

Première tentative pour Bob Morane ; Christophe Bec au scénario, et Bernard Khattou au dessin.
Ici, la page d’essai retenue à l’époque par l’éditeur.
© Khattou, Christophe Bec.

Malheureusement, ce premier projet n’a pas été à son terme…

Oui, nous avions déjà bien avancé avec le Lombard, des essais avaient été réalisés… Puis Arnaud de la Croix a cédé sa place à Gauthier Van Meerbeeck, et pour ma part, j’ai attendu très longtemps les contrats que l’on m’avait promis… et qui ne sont finalement jamais arrivés ! On m’a laissé mariner pendant longtemps, plusieurs années, avant de me donner une réponse claire. Très déçu, je n’ai pas voulu transposer ce projet chez une autre maison d’édition : pour moi, Bob Morane devait sortir chez l’éditeur historique !

Vous avez transformé votre récit pour le publier sous le titre de Lancaster chez Glénat, était-ce une demi-victoire ?

Pas vraiment… Je n’ai sans doute pas assez appuyé le second degré dans Lancaster… Et puis certains éléments étaient très référencés, difficilement compréhensibles pour un lecteur qui lisait la série au premier degré, sans comprendre son lien avec Bob Morane.

Comme la patrouille de l’espace-temps qui intervient par exemple en fin de récit..

Exactement, sans un lien clair avec Bob Morane, ces éléments devenaient une sorte de « Deus ex machina ». Comme la relation entre Sophia Paramount et le héros que j’avais plus travaillée à l’origine.

Bob Morane, vu et cette fois dessiné par Christophe Bec. De quoi relancer l’intérêt du Lombard !
© Christophe Bec
Philippe Tome, fin 2014.
Photo : Charles-Louis Detournay.

Vous auriez donc dû aller vers quelque chose de plus parodique. Une vision résolument vintage, mais modernisée...

Oui, grosso modo, en tout cas vers un Bob Morane plutôt traditionnel. Je me suis donc dit que je pouvais changer d’approche, et le dessiner cette fois-ci, assisté par un scénariste expérimenté. Le Lombard a adoré l’idée, et j’ai entamé la collaboration avec Philippe Tome (Spirou et Fantasio, le Petit Spirou, Berceuse Assassine, etc.). Il a directement saisi le concept car il voulait ancrer le personnage dans un contexte historique fort. Mais il a été fort affecté par le décès de Jean Giraud – Moebius et a décidé de jeter l’éponge.

Compliqué pour moi, car j’avais commencé à m’investir dans le récit, à chercher la documentation, etc. J’ai alors appelé plusieurs scénaristes que je connaissais et j’appréciais. Finalement Luc Brunschwig m’a dit qu’il était tenté, même s’il ne connaissait pas Bob Morane.

Bob Morane Renaissance, lancé par Le Lombard en 2015.

Il a reçu et lu les albums, et a alors décidé de réaliser un reboot, ce qui était à l’opposé de ma propre vision. À mes yeux, réaliser un reboot n’avait pas d’intérêt sur Bob Morane : l’univers est si ouvert, sans posséder ce cadre fermé et spécifique aux super-héros pour lesquels cette opération s’est révélée intéressante, que cela n’était tout simplement pas nécessaire. À regret, j’ai donc laissé Luc continuer avec le Lombard ; un co-scénariste est venu compléter la team, avec Dimitri Armand au dessin, comme vous le savez.

Novembre 2015 : l’équipe des repreneurs de "Bob Morane - Renaissance" : Luc Brunschwig, Aurélien Ducoudray et Dimitri Armand.
Photo : Charles-Louis Detournay

En dépit de ces deux premiers échecs, vous avez donc remis une troisième fois votre travail sur le métier ?

Oui, après l’arrêt du reboot Bob Morane Renaissance, je me suis dit que le public et l’éditeur seraient peut-être plus favorables à un projet vintage, tels que celui que j’avais proposé avec Philippe Tome, avant qu’il ne soit détourné par ce diptyque contemporain. Surtout, je voulais revenir sur l’idée de contextualiser le récit dans une époque donnée, un contexte historique fort. Dans les bande dessinées qui ont été éditées, l’époque n’a jamais été balisée, car les romans d’origine ont été écrits sur plusieurs décennies. Or je voulais gommer ce flottement pour générer un vrai récit inscrit dans son temps, une ouverture vers l’aventure et l’étrange, ce qui est d’ailleurs la définition-même du fantastique.

Paolo Grella a étudié le visage de son Bob Morane, d’où les traits de calibrage des yeux, du nez et de la bouche...
Ces premiers essais graphiques ne constituent pas le look définitif des personnages.
© Grella, Corbeyran, Bec, Soleil.
Eric Corbeyran
© JB Nadeau 2014

N’avez-vous pas l’impression de vous lancer dans un projet vieillot ?

Non, ce n’est pas parce que c’est vintage que c’est vieillot, tel que le fait de respecter les codes de Blake et Mortimer pour parvenir à reproduire l’univers si marqué de Jacobs. Par ses différents auteurs, entre autres ses nombreux dessinateurs, la multiplicité des thématiques abordées et bien d’autres points, Bob Morane est tellement varié, qu’on n’est moins conditionné que dans Blake et Mortimer. Cela reste un univers pluriel et moins sacralisé. Nous avons donc choisi de nous implanter pendant la Guerre d’Indochine, un terreau propice à l’aventure… avec en plus un clin d’œil à une chanson interprétée par Indochine !

Vous dites « nous », car vous avez décidé d’écrire cette reprise avec un co-scénariste ?

Oui, je me suis tourné vers mon ami Éric Corbeyran, car il possède la même culture populaire que moi, et que c’est un feuilletoniste hors pair. Pour chacun de ses albums, il arrive à nous amener jusqu’à sa dernière page, comme Henri Vernes le faisait si bien avec les romans de Bob Morane. De plus, Éric et moi possédons la même culture, que cela soit dans le domaine de la bande dessinée, ou dans celui du fantastique. Dès qu’on a commencé à travailler le récit, je me suis rendu compte qu’on partageait une vision assez proche du projet, et j’en suis venu à regretter de ne pas avoir pensé à lui plus tôt.

Grandiose décor pour le futur Bob Morane : une salle souterraine...
© Grella, Corbeyran, Bec, Soleil.

Quel axe allez-vous privilégier avec Corbeyran, celui de l’hommage appuyé ?

Non, il ne sera pas du tout question d’hommage, car ce type d’angle produit rarement une bande dessinée de qualité. De la même façon, nous allons éviter trop de clins d’œil d’initiés, car cela va intéresser trois cents mordus de Bob Morane. Nous voulons donc éviter les quêtes avec les trésors perdus pour privilégier une intrigue plus rythmée, moins classique. Bien sûr, on va retrouver des éléments spécifiques des Bob Morane, comme la jungle, les temples, mais nous allons aussi aborder des thématiques un peu différentes, comme la SF et le fantastique, dopé d’influences un peu différentes, comme Alien par exemple. Difficile de vous en dire plus pour l’instant, mais rassurez-vous, nous allons respecter les visuels et les caractères des personnages. Il y aura donc un double référencement : à la série anthologique, et à la culture populaire.

Paollo Grella, le dessinateur du nouveau Bob Morane
Photo : Charles-Louis Detournay.

Sur combien d’albums allez-vous développer votre premier arc narratif ?

Nous allons travailler sur des one-shots, et actuellement, nous sommes uniquement focalisés sur le premier, en soignant au maximum notre entrée en matière. En effet, on sait que cette nouvelle série se présente de manière compliquée : l’image du héros a été tellement brouillée qu’on ne sait plus vraiment où l’on met les pieds, y compris le lecteur. Alors, nous prenons notre temps, en travaillant avec sérieux et passion. Nous poussons d’ailleurs notre dessinateur Paollo Grella dans ses retranchements, pour que le résultat soit à la hauteur de toutes les espérances. De son travail sur Astérix avec René Goscinny, Uderzo disait qu’ils faisaient « très sérieusement quelque chose qui ne semblait pas sérieux » Et c’est exactement ce que nous nous employions à réaliser avec Bob Morane.

Etudes de personnages pour le nouveau Bob Morane, dessiné par Paolo Grella
Ces premiers essais graphiques ne constituent pas le look définitif des personnages.
© Grella, Corbeyran, Bec, Soleil.

Pourquoi le Lombard, qui édite Bob Morane depuis près de cinquante ans, a-t-il décidé de ne pas vous suivre sur ce projet ?

Le directeur éditorial du Lombard, Gauthier Van Meerbeeck, a cette fois été très clair, en validant d’entrée le projet : cela lui plaisait. Mais il doit lui aussi rendre des comptes, et au sommet du groupe, ils ont décidé qu’ils ne voulaient pas plus faire de Bob Morane. En tout cas, celui-là…

Dès lors, vous avez dû choisir un autre éditeur. Le cadre des droits de la série n’était-il pas trop contraignant ?

Renseignements pris, le Lombard ne possède contractuellement qu’un droit de préférence pour éditer les albums de bande dessinée de la série. Avec l’accord de la Bob Morane Inc., comme le Lombard a décidé de ne pas éditer ce projet, nous avons fait le tour des différentes maisons d’édition avec un contexte particulier : le personnage est archi-connu, mais les dernières tentatives ont détérioré son image. Heureusement, nous sommes tombés sur Guy Delcourt, qui connaît très bien l’univers. Il est surtout un grand fan de l’Ombre Jaune, que nous avons d’ailleurs intégré alors au scénario de ce premier album. Comme je travaille depuis longtemps avec Jean Wacquet, [NDLR : Directeur éditorial de Soleil], et pour des raisons éditoriales, c’est donc finalement Soleil qui accueille donc notre Bob Morane.

Henri Vernes a-t-il lu le synopsis de votre récit ? Qu’en a-t-il pensé ?

Je ne sais pas exactement s’il l’a lu. En tout cas, je l’ai envoyé à son secrétaire particulier, qui d’après ce qu’il m’en a dit, lui en a fait lecture. Son secrétaire ne m’a pas remonté de critiques. Il m’a informé récemment qu’Henri Vernes voulait me parler, pour bien avoir la confirmation que nous n’allions pas détourner ses personnages. J’ai répondu que le synopsis était justement là pour prouver notre respect envers l’univers Bob Morane, son secrétaire m’ayant alors répondu que M. Vernes était un vieux monsieur maintenant (plus que centenaire) et qu’il avait sans doute un peu oublié notre scénario (rires).

L’extrait d’une planche essai du futur Bob Morane...
Ces premiers essais graphiques ne constituent pas le look définitif des personnages.
© Grella, Corbeyran, Bec, Soleil.

In fine, si vous n’avez pas pu mener vos projets à terme jusqu’ici, c’est parce que vous ne sentiez pas la direction dans laquelle ces projets s’engageaient ?

Ce sont parfois les aléas de la BD. Quoiqu’il en soit, ces reprises de personnages sont difficiles à faire. On peut faire une comparaison avec l’humour, on peut facilement être à côté de la plaque. Je pense que c’est réussi, lorsqu’on parvient à concilier l’œuvre d’origine avec des aspects novateurs. C’est en tout cas notre ambition pour Bob Morane.

Propos recueillis par Charles-Louis Detournay.

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Sur le même sujet, lire Au bout de tumultueuses aventures éditoriales, le retour annoncé de Bob Morane !

A propos de Christophe Bec, lire :
- Les intégrales de l’été : "Bunker", l’uchronie en mode SF
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- « Aujourd’hui, il faut savoir s’adapter au marché » (Août 2014)
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- "Pour éviter de m’ennuyer, je change souvent d’univers " (Décembre 2008)

Lire quelques-unes des chroniques des autres albums de Christophe Bec :
- Death Mountains, tomes 1&2
- Carthago tomes 1 et 2, ainsi que Carthago Adventures tomes 2 et 3
- Wadlow
- Rédemption
- Fontainebleau avec Alessandro Bocci
- Ténèbres tomes 1 et 4 ainsi que notre dossier Entre Ange et Ténèbres, Soleil continue de privilégier l’Héroïc-Fantasy
- Under tome 1
- Bunker tomes 1, 2 et 3
- Sara tomes 1 et 2 avec Raffaele
- Pandémonium tome 1, 2 et 3.

Le visuel en médaillon (Etude de Bob Morane) est un premier essai graphique qui ne constitue pas le look définitif du personnage. © Grella, Corbeyran, Bec, Soleil.
Tous les visuels sont la propriété des auteurs, et ne peuvent être utilisés sans autorisation préalable.
Il en est bien entendu de même concernant les photos des auteurs qui, sauf exception, sont : Charles-Louis Detournay.

 
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1 Message :
  • Mille fois ’oui’ à un nouveau Bob Morane classique
    24 juin 2019 10:37, par Dominique Debarnot

    Merci Christophe de redonner espoir à une vieille fan du héros intemporel - Je relis régulièrement BD et romans et mon petit-fils de 15 ans ne DOIT pas être dérangé lorsqu’il se lance dans la lecture d’un des tomes Marabout.. Non, Bob Morane n’est pas dépassé et peut aussi plaire à de nouvelles générations.
    Très déçue par ’Renaissance’ et les essais de romans de divers auteurs, je regrette le vocabulaire riche et les subjonctifs imparfaits de Monsieur Verne. Non que je m’attende à ce que vous en utilisiez aussi.. Redonnez-nous comme vous le promettez de l’aventure, de la science-fiction et quelques petits clins d’oeil et je serai ravie.
    Pour calmer mon impatience, je m’en vais immédiatement relire ’La revanche de l’Ombre Jaune’ ou ’La vallée des crotales’...
    Dominique
    PS : merci aussi pour Carthago - çà aussi c’est de l’Aventure comme on aime .

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