De l’inénarrable cinéma turc qui plagiait les plus grands succès du cinéma hollywoodien sans payer un fifrelin de droit : De Star Wars à Star Trek, de Batman à Dracula, jusqu’à leurs fameux "Kebap-westerns", Charles Berberian (le propre frère du cinéaste Alain Berberian) revisite ce cinéma du Bosphore aujourd’hui disparu.
Il passe ensuite au cinéma égyptien du crooner Farid El Atrache dont sa nounou était férue, à la beauté glaciale de Catherine Deneuve qui conférait le seul intérêt à certains films chiant comme la pluie ; au souvenir de l’embarrassante et trop évidente sensualité dégagée par l’actrice Edwige Fenech qui coupe la faim de Berberian enfant que ses parents avaient emmené par erreur voir ce divertissement pour adultes ; du cinéma Spaghetti et ses interminables ralentis qui rangèrent le kitsch au rang des beaux-arts, en passant par les plus improbables films d’horreur et autres monstres japonais, Charles Berberian s’est fait une impressionnante culture de nanars.
Pour quoi faire ? Par envie de se marrer tout simplement et parce qu’une culture faite de chefs-d’œuvre serait très vite étouffante.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.