City Hunter Rebirth T. 11 - Par Sokura Nishiki - D’après l’œuvre (...)

City Hunter Rebirth T. 11 - Par Sokura Nishiki - D’après l’œuvre originale de Tsukasa Hojo - Ki-oon

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Une histoire de vengeance, une fois encore, dans laquelle Ryo Saeba se voit confronté à d'anciens ennemis. L'un d'eux, "L'Araignée", est d'ailleurs le responsable du meurtre du regretté armurier de City Hunter. Un tome plaisant, jouant sur la finesse des relations familiales et amicales.

Yukari, la fille du regretté Kenichiro Yukari, l’ancien armurier de Ryo Saeba, est prise pour cible par des membres de la pègre. Au même instant, le tueur à gages nommé "L’Araignée" revient sous les feux de la rampe, de quoi questionner City Hunter, qui l’a déjà affronté par le passé, notamment lorsque ce gredin menaçait la fille de son armurier.

10 ans de prison ferme, une main blessée par une balle de Ryo et énormément de rancœur à son sujet. Il y a de quoi pousser l ’Araignée à évincer d’autres criminels, tels que La Chauve-Souris (bien déterminé, lui aussi, à éliminer City Hunter), à qui il ordonne de se retirer de la combine. L’araignée souhaite bien en faire une affaire personnelle ou du moins lui donner le coup de grâce.

Pour ce 11e opus de la saga, Sokura Nishiki développe une trame qui évolue sur différentes époques et s’écoule sur une dizaine d’années. Certains alliés d’hier, comme c’est le cas pour l’armurier Yukari, ont mordu la poussière tandis que d’anciens adversaires refont surface, dans l’unique but d’occire leur bourreau, Ryo Saeba.

Yukari, au cœur de cette affaire, fonctionne comme son paternel. Elle vient en aide et concocte des armes à feu à ceux qui s’en servent exclusivement pour commettre le "bien".

Sans faire réellement preuve d’originalité, l’ambiance survoltée du récit tient cependant le lecteur en haleine et nous délecte avec quelques moments agréables. Les dialogues, plutôt cohérents sonnent justes.

Côté méchants, en dépit de leurs surnoms sans la moindre créativité, L’Araignée et La Chauve-Souris, l’un et l’autre éminemment patibulaires, en viennent à bosser à l’unisson afin d’accroître leurs chances de réussite.

Un titre qui se lit d’une traite, et qui reprend les éléments classiques de la franchise.