Au cours d’un combat opposant des super-héros, Nitro se fait exploser causant ainsi la mort de 600 civils. Face au choc, le gouvernement instaure une loi de recensement des super -héros. Une scission apparaît alors entre ceux qui défendent cette loi derrière Iron Man et ceux qui la rejettent entrant dans la clandestinité comme Captain America.
Alors que Wolverine (déjà enregistré de force en tant que mutant) s’écarte du conflit pour se concentrer sur la poursuite de Nitro et des personnes qui l’ont aidé à provoquer cette catastrophe, Spiderman est quant à lui plongé jusqu’au cou dans cette affaire. Aux côtés d’Iron Man, il va jusqu’à bouleverser son univers en dévoilant son identité lors d’une conférence de presse. Sa rencontre avec Captain America, toujours porteur de grandes messages patriotiques sur l’amour des Etats-Unis, lui fera malheureusement regretter son geste.
Le scénariste Straczynski est une des références du comics mainstream de ces dernières années. Avec des séries comme Rising Star ou Midnight Nation, il séduit Marvel qui lui fait depuis les yeux doux en lui confiant ses séries poids lourds : Amazing Spiderman, Fantastic Four et dernièrement Thor.
Il plonge Spiderman dans le doute et lui envoie les conséquences de chacun de ses choix en pleine poire. Le héros tente alors tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau dans ce récit haletant qui complète à merveille la saga Civil War. Les dessins de Garney, trop sages et propres desservent en revanche l’ensemble en flirtant avec la banalité.
Risque écarté en bonne et du forme par Ramos qui impose son style sans hésitation. Entre Manga, comics et graph, ce jeune dessinateur mexicain, de plus en plus reconnu, s’impose en force. Il représente d’ailleurs l’unique intérêt de la partie sur Wolverine.
Avantages et inconvénients des deux côtés donc, causés par un manque de folie graphique pour Spiderman et d’un manque de … scénario pour Wolverine.
(par Mathieu Drouot)
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