Un soir, alors qu’elle est dans le bus qui la ramène chez elle, Sakura est l’unique témoin d’un terrifiant spectacle : dans un parc, sous ses yeux, des gens sont en train de brûler au milieu de flammes bleues. Et sur les lieux du crime, elle aperçoit un garçon de son âge qui contemple insensiblement la scène.
Troublée par cette affaire dont il ne reste étrangement plus aucune trace le lendemain, Sakura voit débarquer un nouvel élève dans sa classe, Rei Ôgami, qui n’est autre que celui qu’elle a entrevu la nuit précédente. Et qu’importe s’il sait parfaitement cacher son jeu, elle est bien décidée à percer les secrets de cet adolescent qui extermine le mal par le mal.
Akimine Kamijyô change de registre en s’attaquant à une thématique déjà rencontrée dans d’autres séries, dont le célèbre Death Note : l’éradication du mal de la manière la plus radicale qui soit. Ici, point de cahier, mais ces mystérieux Code:Breakers, des nettoyeurs dotés de pouvoirs surnaturels et dont le rôle est de faire disparaitre ceux qui enfreignent certaines règles.
Une idée intéressante qui comporte d’ailleurs assez de zones d’ombre pour retenir l’attention et la curiosité. Le récit est bien mené, malgré quelques redites, et garde un bon équilibre entre les scènes liées aux "contrats" et les passages plus légers au lycée. De même, le tandem Rei-Sakura fait office de balance entre froideur et morale. Enfin, graphiquement, l’ensemble est plutôt solide.
Grâce à son approche de l’ordre du fantastique et aux interrogations qu’il pose en toile de fond, ce Code:Breaker s’avère efficace. Une série qui mérite le détour et dont on attend avec intérêt d’en découvrir davantage.
(par Baptiste Gilleron)
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