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Comment je me suis fait plaquer… – Collectif – Ed. Dupuis

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 juin 2011                      Lien  
Le sentiment amoureux raconté par 15 jeunes auteurs de la nouvelle génération. Un ouvrage choral qu’il est étonnant de retrouver dans le catalogue des éditions Dupuis.

Avant, c’étaient les revues qui faisaient office de rampe de lancement pour les jeunes et les moins jeunes auteurs. Depuis la fin des années 1980, ce sont les collectifs qui semblent remplir ce rôle.

Avant, un éditeur avait son identité graphique : Dupuis, c’était les gros nez humoristiques à quelques exceptions près ; Le Lombard était davantage versé dans le récit réaliste pour adolescents ; Dargaud était marqué plus adulte ; Glénat, c’était la Grande Histoire pimentée de scènes d’alcôves ; Casterman se la jouait « intello », promoteur d’un austère noir et blanc ; Delcourt et Soleil campaient dans le domaine de l’Heroïc Fantasy et de la SF.

Les lignes ont bougé. Récemment, Dupuis avait accueilli l’expérience la « bédénovela » des Autres Gens. C’était une surprise tant au niveau de l’approche éditoriale que de la forme du livre.

Or, il y a beaucoup de points communs entre son sommaire et ce collectif-ci où Miss Paty, Wandrille, Thomas Cadène, Bastien Vivès et bien d’autres modulent sur 128 pages 15 variations de l’antienne rita-mitsoukienne « Les histoires d’amour finissent mal… en général. »

Mais, en attendant, on passe un bon moment en lisant ces récits courts, poétiques et échevelés, aériens et parfois pathétiques, épurés aux couleurs acidulées ou modelés d’aquarelles chatoyantes…

Mais sa présence reste un peu surprenante dans le catalogue Dupuis. Assiste-t-on là à une ultime diversification maîtrisée ou au symptôme d’une crise d’identité ? Allez savoir…

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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18 Messages :
  • Cher Didier,
    cela fait quand même un bon paquet d’années que ces "lignes" ont bougé. Delcourt a eu une collection "encrage", puis "mirages" voir "shampoing", Dargaud a son "poisson pilote", Dupuis avait déjà tenté autre chose avec "expresso", etc.

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    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 juin 2011 à  21:19 :

      Mon cher Thierry,

      Tout est dans le contenu du mot "avant". C’est une période que toi et moi avons vécue. Et la perception des outsiders de la BD classique a longtemps été fondée -et l’est toujours considérablement- sur les segments SF et HF. Glénat était aussi après tout l’éditeur de Serre et de Mafalda.

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  • Je suis plus intéressé par la forme -la nouvelle- comme facteur de repositionnement. L’identité graphique peut- et doit- changer, c’est une question de survie. Mais en effet, que différencie une maison d’édition d’une autre ? Là c’est une autre question... Le supposé virage de Dupuis n’est rien d’autre qu’une politique opportuniste intelligente (?), peut-être veulent-ils se lier à de nouveaux auteurs ? En vrai, je ne comprends pas trop votre question : si un éditeur à une crise d’identité il est condamné à court terme car c’est une entreprise, et en tant que telle est obligée d’évoluer et d’effectuer un constant repositionnement. Cela me semble pourtant normal et sain, non ?

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  • Cher monsieur Pasamonik, quand vous écrivez "Avant, un éditeur avait son identité graphique : Dupuis, c’était les gros nez humoristiques à quelques exceptions près ; Le Lombard était davantage versé dans le récit réaliste pour adolescents ; Dargaud était marqué plus adulte ; Glénat, c’était la Grande Histoire pimentée de scènes d’alcôves ; Casterman se la jouait « intello », promoteur d’un austère noir et blanc ; Delcourt et Soleil campaient dans le domaine de l’Heroïc Fantasy et de la SF.", vous nous ramez vers les années 80 où les choses étaient claires. Maintenant, les éditeurs sont face à un marché des plus concurrentiels, donc ils essaient de ne plus être mono-produits, à l’affut de toute nouvelle tendance qui semblerait porteuse. C’est ainsi que Soleil co-édite le nouveau Futuro, mais aussi Quadrants, à coté des séries de trolls qui ont fait sa richesse !! C’est comme ça que Dargaud publie la collection Poisson-Pilote ou l’on retrouve de nombreux auteurs issus de Lapin. Et c’est aussi comme ça que Delcourt publie de nombreuses BD sexys.

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    • Répondu par Oncle Francois le 4 juin 2011 à  21:55 :

      il fallait lire "vous nous ramenez" au lieu de "vous nous ramez", bien sûr ! toutes mes excuses ! Cordialement

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    • Répondu par f*Parme le 4 juin 2011 à  22:06 :

      ... mais une maison d’édition reste quand même une marque. Le même livre publié chez Dargaud ou à L’Association n’aura pas le même impact sur le public. Pour un auteur, une œuvre, le choix de l’éditeur est important. Didier Pasamonik est même le premier à m’avoir expliqué ça vers la fin des années 80 (à l’époque, il ne trouvait pas que je manquais d’habileté graphique. Je peux même vous dire qu’il m’a expliqué ça alors que nous nous sortions de chez Hachette pour aller au Flore).
      Quand on a créé Poisson Pilote, la référence à l’esprit Pilote était évidente et pour Guy Vidal et pour nous. Le titre de Poisson Pilote est une idée de Joann Sfar et l’idée de mettre le logo sur la couverture à la place de celui de Dargaud est de moi. C’est l’argument qui a permis de convaincre Lewis Trondheim de mettre son Lapinot de dedans et de ne pas tout mettre en l’air. Et les albums publiés dans cette collection n’auraient pas trouvé le même écho ailleurs. Expresso, c’était le Poisson Pilote de Dupuis... et ça ne le faisait pas autant.
      Que les collectifs servent de lance de rampement, c’est pas faux. C’est même une bonne formule alternative qui pourraient être plus poussées pour faire éclore de nouvelles choses.

      f*

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      • Répondu par LC le 5 juin 2011 à  01:53 :

        Pour un auteur, une œuvre, le choix de l’éditeur est important.

        Encore faut-il que l’auteur ait le choix, c’est déjà bien d’intéresser UN éditeur.

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        • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 5 juin 2011 à  09:45 :

          Oui, et c’est le paradoxe dans ce marché décloisonné où opèrent 250 éditeurs : les auteurs n’ont pas vraiment le choix et les éditeurs, d’ailleurs, de même. Les goûts du public sont souvent peu diversifiés. L’amener au changement a un certain coût et ce ticket d’entrée-là est de plus en plus cher pour les petits éditeurs.

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    • Répondu par Sergio Salma le 5 juin 2011 à  00:31 :

      Je comprends l’amusant rappel de Didier Pasamonik mais il ne s’agit que d’une schématisation volontaire. ça n’a jamais été vrai. Il faudrait pour parler de ces catégories plutôt parler des revues qui étaient les vitrines de ces grands éditeurs. Là, on peut en effet remarquer ( mais c’est aussi la marque des rédacteurs en chef successifs) les tendances, les lignes éditoriales. Il ne s’est jamais agit que de perpétuelles mutations et on a envie, les 60 ou 70 années passées d’en garder les traits les plus marquants. Sinon, on peut reprendre un par un tous ces éditeurs et trouver non seulement des contre-exemples mais une densité de séries justement en porte-à-faux complet et qui très souvent sont le succès le plus important de chacun de ces éditeurs. Exemples ? Astérix c’est le succès le plus important de Dargaud( et de loin ! )et c’est du gros nez. Largo Winch et Yoko Tsuno ou encore Buck Danny, c’est Dupuis . Glénat historique ? Oui Bourgeon un temps, puis Juillard mais comparé à Titeuf ? Delcourt et sa bande à Renaud ? On schématise , là, on schématise. La bédé "austère" et intello de Casterman n’a jamais dépassé le centième des chiffres de Martine. D’autant que cette BD austère genre Pratt est passée à la fois dans Tintin mais aussi dans Pif etc... Dupuis a créé Aire Libre dans la foulée , non pas par opportunisme mais simplement parce que les éditeurs publient les auteurs qui se présentent à eux. Et les éditeurs des années 50 n’étaient pas moins "opportunistes" quand Franquin était dans Tintin( on connaît les raisons), et surtout on a oublié la migration de Goscinny -Morris chez Dargaud, des auteurs comme Fred qui sont des pré-Association ,le fait que Sirius était à la fois dans Spirou et dans Pilote etc...

      Ce qui me pousse à faire cette démonstration un peu inutile c’est pour contredire cette idée de lignes éditoriales claires et sans ambiguïté qu’on pense avoir connues. Or, si on reprend les catalogues des éditeurs , on y trouve un mix perpétuel d’auteurs qui migrent d’un genre à l’autre. Les revues avaient en effet cette identité un peu plus marquée. Mais ce n’était qu’à cause de leurs auteurs vedettes. Hergé dans Tintin qui implicitement impose aux auteurs d’adopter sa façon ( Vandersteen) ou bien qui est la locomotive d’une revue ou ses assistants vont vite prendre leurs marques( Martin, Jacobs)...Chez Spirou c’est Franquin qui influence tous ceux qui débarquent avec un style humoristique et des gens comme Delporte vont installer un climat de rigolade et de bonne humeur mais qui sur 73 ans n’est pas vraiment la seule ligne éditoriale , loin de là. La patrouille des castors a un côté "Tintin", Spaghetti avait une gueule à passer dans Spirou etc... Je crois que comme aujourd’hui, il n’y a eu que d’incessantes allées et venues d’auteurs en maturation constante. Des départs, des chamailleries, des ruptures...

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      • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 5 juin 2011 à  01:20 :

        Évidemment Sergio, que je force le trait. Pourrait-il en être autrement dans ce qui n’est qu’une chronique et même une digression par rapport au sujet principal de l’article ?

        Je ne rejoins pas tes analyses a posteriori. Tout éditeur a une identité forte, et parfois encombrante. Elle est imposée par la perception que les différents acteurs du marché en ont : les libraires, les médias... qui aiment les ensembles lisibles et rassurants.

        Je ne voulais dire que cela, dans un contexte qui, aujourd’hui et celui d’une atomisation des identités, tous les éditeurs semblant pratiquer tous les genres éditoriaux sans aucun complexe.

        Soleil le sait qui crée une collection Quadrants pour mieux se départir d’un label trop marqué par la production arlestonnienne. Idem pour Dargaud avec Poisson Pilote (et les précisions de Fabrice Parme qui veut donner l’impression que l’on a gardé des vaches ensemble ne sont là que pour faire valoir son éventuel rôle dans la création de ce logo), Glénat avec ses acquisitions respectives (Vents d’Ouest, Drugstore,13 étrange,...) a su créer des marques ombrelles qui lui permettent de mieux fixer ses différentes identités.

        Alors oui, les lignes ont bougé, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles sont de plus en plus floues. Le sentiment de confusion actuel vient autant de ces segmentations défectueuses que de la pléthore des nouveautés dans des segments surencombrés.

        D’où mon interrogation par rapport à ce titre peu en phase avec la production usuelle de l’éditeur de Marcinelle.

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        • Répondu par LC le 5 juin 2011 à  01:52 :

          D’où mon interrogation par rapport à ce titre peu en phase avec la production usuelle de l’éditeur de Marcinelle.

          C’est un peu vrai, pourtant je trouve Bastien Vives (qui en fait la couv) très proche de l’esprit dans lequel Frank Pé animait Broussaille dans Spirou (amours adolescentes, passage à l’âge adulte...).

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          • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 5 juin 2011 à  09:47 :

            Oui, bien sûr, il avait aussi cette façon de mettre en couleurs avec des rouges et des bleus pétants. Très proche en effet.

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            • Répondu le 5 juin 2011 à  12:06 :

              Je parle de l’esprit, pas de la forme.

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            • Répondu par LC le 5 juin 2011 à  18:59 :

              Absolument, l’album "l’élan n’aura jamais d’album" est entièrement en bleu pétant (le rouge et le jaune pétants ne sont qu’en couv), d’ailleurs en page de garde Frank vous remercie pour vos judicieux conseils.

              Sinon je parlais de l’esprit, du fond, plus que de la forme.

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      • Répondu par f*Parme le 5 juin 2011 à  10:29 :

        Cher Sergio,

        D’accord dans l’ensemble avec toi mais, j’apporte quelque nuances. /a forme n’est pas toujours en adéquation avec le fond. Par exemple, dans le cas d’Astérix, c’est du "gros nez" mais pas dans l’esprit Dupuis de la fin des années 50 début 60. Il y avait quelque chose d’irrévérencieux, de l’intellectualisme français dans Astérix qui ne correspondait pas à l’esprit familial catholique de nos cousins belges.
        Aujourd’hui encore, je vois bien que des maisons comme Delcourt, Dargaud, Dupuis sont très différentes. Il y a un esprit marqué, un héritage culturel, des manières de faire et de penser. Les décideurs choisissent des collaborateurs avec lesquels ils ont des affinités et ces collaborateurs choisissent de travailler avec tel ou tel auteur et pour tel ou tel livre. Alors, c’est plus évident de le remarquer lorsqu’on les connaît depuis des années et lorsqu’on a publié des œuvres qui correspondent à plusieurs éditeurs. Si je crée une nouvelle œuvre, je pense à cet éditeur et je le fais en fonction de lui. Vénézia ou la Famille Pirate correspondent à Dargaud, Le Roi Catastrophe ou OVNI à Delcourt Jeunesse ou Shampooing première formule. Si j ’ai un nouveau projet et qu’il me semble mieux trouver sa place chez Dupuis, je me focaliserai sur cet éditeur. Ce n’est pas opportuniste, c’est une question de connivence. Un éditeur arrivera toujours mieux à défendre un livre qui le touche. Cette dimension humaine, affective n’est pas négligeable. Il faut beaucoup de confiance entre un auteur et un éditeur pour porter un projet jusqu’au bout. Ce sont des amitiés professionnelles, elles ne doivent pas dépasser ce cadre, ce qui n’est pas toujours facile à gérer. Les éditeurs et les auteurs font d’abord des livres par passion. Tout ça pour dire que plus que jamais, puisqu’il y a plusieurs éditeurs, il y a encore plus de choix. Le paradoxe, c’est qu’à force de variétés, les frontières semblent se diluer. Et c’est là où les éditeurs et auteurs doivent faire attention.

        Bien à toi,
        f*

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        • Répondu par Sergio Salma le 7 juin 2011 à  13:47 :

          Si je suis d’accord (et donc notamment avec Fabrice Parme) c’est certainement au niveau des revues. Spirou , Tintin, Pif, Mickey, Pilote puis les plus récentes Fluide, Métal, (A suivre) , Circus ou Vécu(et quelques autres) avaient une identité forte. Là, oui, on percevait l’esprit et notamment la belgitude de Spirou face à la francitude de Pilote. Mais ce qui définit l’option des éditeurs , c’est plutôt la personnalité des auteurs. Astérix c’est du gros nez mais c’est surtout Goscinny. Et je suis sceptique sur ces identités tant justement elles sont tributaires des succès. La preuve ultime est Lucky Luke, tellement Dargaud, tellement Pilote. Alors que quelques années avant , cette série était tellement Dupuis, tellement Spirou. On peut en effet lire cette bande dessinée en switchant littéralement de l’aspect adulte vers l’aspect enfant. Glénat en 1990 c’était Juillard et en 2010 c’est Zep et Convard. Alors qu’il y a des dizaines d’auteurs de haut niveau qui s’y épanouissent alors qu’ils ne sont ni Zep ni Convard...tout ça a toujours été bien aléatoire. C’est contre cette idée" avant c’était plus clair" que j’émets des doutes. Tout à fait d’accord en revanche à propos de l’intervention de F. Parme sur la complicité entre auteur et éditeur. Mais c’est assez ambigu puisqu’on voit régulièrement des auteurs "suivre" un directeur de collection qui change de boîte. Et c’est sans doute à cause de ça aussi que les mélanges ont lieu. Ce qui fait définitivement la différence entre avant et aujourd’hui n’est donc pas seulement (selon moi) la porosité des frontières mais simplement le nombre décuplé d’albums et d’auteurs. Si nous avions 300 nouveautés en 1965, et 4000( strictes) nouveautés en 2010 , la donne est différente.

          Pour "défendre " LC " qui trouve une similitude entre Frank Pé et Bastien Vivès, il me semble comprendre où il veut en venir...Dans l’environnement de Spirou en 1975, 80, l’apparition de Frank Pé avec une approche naturaliste, impressionniste( mais il a mis quelques années à peaufiner cette aptitude magnifique) peut, je trouve aussi, être comparée à la délicatesse de Vivès (dans un Spirou où il y avait Archie Cash et Buck Danny pour caricaturer). On peut en effet ressentir cette façon très subtile et "humaniste"( osons le mot) de raconter des petits riens en bande dessinée. Bien entendu avec des moyens graphiques et narratifs absolument différents mais un sujet de prédilection commun.

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          • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 7 juin 2011 à  14:18 :

            C’est contre cette idée" avant c’était plus clair" que j’émets des doutes.

            Peut-être pour toi, peut-être pour le consommateur. Mais il est néanmoins vrai qu’une marque, c’est une image et un positionnement. Pour caricaturer, les "Rugbymen" feraient bizarre dans le catalogue de Futuropolis ou de L’Association...

            Les libraires créent des "familles" de livres semblables sur la base de "marques" (Dargaud, Glénat...)ou de "genres" (polar, SF, indés, etc.). Cette image se façonne malgré vous, les auteurs.

            Mon propos était de dire que cette couv de Bastien Vivès renvoyait une image très différente de celle de Dupuis.

            Il ne faut pas négliger le fait qu’une grosse partie du temps des commerciaux qui présentent les livres aux libraires est consacré aux "blockbusters". Ce sont eux qui leur assurent leur salaire, et fixe, et variable. Tu peux lutter contre cela, à ton niveau, mais les circuits de distributions sont moins subtils...

            la porosité des frontières mais simplement le nombre décuplé d’albums et d’auteurs. Si nous avions 300 nouveautés en 1965, et 4000( strictes) nouveautés en 2010 , la donne est différente.

            Je crois que la volonté des éditeurs qui cherchent à brouter l’herbe (oserais-je ? : la plate-bande !) du voisin est la source de cette confusion.

            On peut en effet ressentir cette façon très subtile et "humaniste"( osons le mot) de raconter des petits riens en bande dessinée. Bien entendu avec des moyens graphiques et narratifs absolument différents mais un sujet de prédilection commun.

            Comparaison n’est pas raison. Sinon, nos Schtroupmfs seraient vite nazis, communistes, antisémites et Dieu sait quoi encore, et "Animal Lecteur’ une BD anticapitaliste ;)

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