C’est la fin de la dynastie Tokugawa et le dernier shogun vient de rendre le pouvoir à l’empereur. Les armées vont devoir se rendre ou devenir rebelles. C’est ce dernier choix que fait le Shinsen Gumi, cette organisation de samouraïs prêts à mourir pour leurs convictions et leur attachement au shogunat. Après l’arrestation de leur chef, le vice-capitaine Hijikata, Nomura et Sôma se rendent avec leur compagnons et les autres rebelles sur l’île d’Ezo où ils espèrent créer un état indépendant. Mais le nouveau gouvernement n’accepte pas cet état de fait et envoie ses armées détruire les rebelles.
Corps et âme est un recueil de trois histoires, celle de Nomura, qui voulait devenir un vrai samouraï, celle de Hijikata, qui se battait pour ses convictions et celle de Sôma, le dernier capitaine du Shinsen Gumi. Des histoires dramatiques, très bien documentées et illustrées par le trait soigné et élégant d’Aya Kanno.
Le problème, c’est que la mangaka a un coup de crayon estampillé shojô et qu’il devient très difficile de se concentrer sur les détails historiques avec tous ses beaux jeunes hommes. D’autant plus que l’histoire est très riche et pas toujours facile à suivre. Le manga nécessite un minimum d’attention et de connaissance de l’histoire du Japon pour vraiment accrocher le lecteur. Chose que ne laissait pas vraiment présager la couverture.
(par Stéphanie Francqueville)
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