Durant les vacances d’été, la classe de Hanna part en voyage scolaire pour Okinawa. Chacun se détend à la plage et au soleil, mais Hanna, quant à elle, se préoccupe de Kôjirô, de ses sentiments et de son avenir.
L’histoire de ce douzième opus avance par bribes, soutenue par une cadence beaucoup trop lente qui est cependant une des marques de fabrique de Souta Kuwahara. Elle consiste à faire languir son public et à l’emmener peu à peu dans un contexte riche en rebondissements. Mais à force de faire patienter ses lecteurs, ceux-ci peuvent perdre pied, car la relation quasi platonique entre Hana et Jiro doit impérativement évoluer !
Concernant la qualité graphique, quelques éléments sont à souligner : d’une manière générale, les dessins tendent à s’améliorer, les traits des personnages sont plus raffinés et les émotions se traduisent davantage sur des visages en perpétuelle évolution. Un léger bémol se marque au niveau de la couverture où le visage de Hana, l’héroïne, trop terne manque par trop de profondeur.
Crimson Prince se démarque par son côté enfantin aux personnages tendres, sympathiques et parfois naïfs qui plairont aux inconditionnels de la veine romantique.
(par Marc Vandermeer)
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