Akira n’est pas tout à fait un adolescent comme les autres. Pour preuve, le jour de ses 17 ans une femme vêtue d’un uniforme vient le chercher pour le mener auprès d’une princesse. Mais la souveraine en question n’a rien d’ordinaire non plus. Derrière son apparence de gamine, Mina Tepes est en réalité la reine des vampires. Et celle-ci va faire une annonce tonitruante : la création sur une île artificielle, cédée par le Japon, du Bund, une zone indépendante où pourront vivre entre-eux les vampires des quatre coins du monde.
Pour cette série, Nozomu Tamaki s’approprie un mythe vieux comme le monde (ou presque) et largement revenu sur le devant de la scène culturelle ces dernières années. Les bases du récit ne sont pas très originales mais l’idée d’annoncer à la population la création d’un territoire réservé à des êtres que tout un chacun pensait fictifs amène une situation particulière. L’ambiance est parfois ambigüe et sensuelle, par le biais de la reine Mina Tepes, et le scénario garde des mystères sous le coude. Quant au dessin, Tamaki nous le sert assez séduisant mais un peu trop classique.
Dance in the Vampire Bund démarre sur quelque chose d’intéressant en ménageant des ambiances intrigantes. Reste à éclaircir nombre d’éléments scénaristiques pour savoir si ce manga nous laissera des cicatrices indélébiles.
(par Baptiste Gilleron)
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