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Danger Girl - Revolver - Par Andy Hartnell, Chris Madden et J. Scott Campbell - Glénat comics

Par Aurélien Pigeat le 22 avril 2013                      Lien  
Les trois bimbos de {Danger Girl} reprennent du service, accompagnée d'une petite nouvelle. Aventures rocambolesques en perspective, à coups d'explosions détonantes et de décolletés vertigineux.

Créé à la fin des années 1990 par Andy Hartnell au scénario et J. Scott Campbell au dessin, Danger Girl s’en tient à un credo simple : des héroïnes plantureuses plongées dans une action non-stop qui sert essentiellement à mettre en valeur (ou en relief ?) leurs corps - enfin surtout leurs poitrines. Ton léger, enjeux de surface, et grand n’importe quoi permanent.

Danger Girl - Revolver - Par Andy Hartnell, Chris Madden et J. Scott Campbell - Glénat comicsSi Andy Hartnell reste scénariste de la série, au fil des années, celle-ci change de nombreuses fois de dessinateur, J. Scott Campbell continuant tout de même à superviser sa création. Danger Girl - Revolver correspond donc à une reprise récente de la série passée chez IDW Publishing aux États-Unis, et chez Glénat en France. Chris Madden en assure désormais le dessin, avec un trait efficace mais qui manque quand même de finesse.

Nos jeunes femmes partent en quête d’un disque solaire péruvien en or, sacré et dérobé par des voleurs dans un village désormais menacé par la famine. L’occasion pour Abbey Chase de retrouver son ex fiancé, et pour la troupe d’accueillir une potentielle recrue, experte en tir à l’arc et venant prendre le rôle de rouquine dans le trio d’héroïnes.

Danger Girl - Revolver - Par Andy Hartnell, Chris Madden et J. Scott Campbell - Glénat comicsA lire Danger Girl - Revolver, on a le sentiment d’avoir affaire à un hybride de Drôle de Dames et de Tomb Raider - les références canoniques que constituent James Bond et Indiana Jones sont manifestes - le tout mis en scène par Michael Bay.

L’élégance n’est donc pas de mise, mais l’ensemble est plutôt amusant, pêchu et atteint pleinement l’objectif qu’il s’est fixé : permettre au lecteur suivre sous tous les angles possibles les cabrioles d’héroïnes qui n’ont pas froid aux yeux - et pas froid du tout d’ailleurs à en croire leurs tenues.

Très clair sur ce qu’il est - un pur divertissement sans complexe - le titre ne prétend guère à plus, et c’est déjà pas mal ! Sans équivoque, il s’adresse à ceux qui ne s’embarrassent pas d’une intrigue fouillée et attendent juste de découvrir comment ces amazones vont triompher d’adversaires et situations plutôt guignolesques.

Danger Girl - Revolver - Par Andy Hartnell, Chris Madden et J. Scott Campbell - Glénat comics

(par Aurélien Pigeat)

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5 Messages :
  • Scott Campbell un de ces enfants gâtés de la planète comics qui ont surfé sur le sommet des ventes après une ascension rapide au mitan des années 90.Un spécialiste du "good girl art"dont l’ inconstance aura lassé le lectorat par ses retards puis annulations successifs.

    Rien de grave en fait s’ il avait été le seul dans ce cas.Encore un de ceux qui se seront mal remis des multiples sollicitations extérieures, notamment pour les produits dérivés, trop souvent éloignés de leur planche à dessin, ce qui est bien leur droit, mais que l’ on peut compter comme les fossoyeurs du média dans le cœur du gros du lectorat.Et le lectorat est rancunier !

    Cette génération de dessinateurs ,alors rois,s’ est aussi plus préoccupée de vendre ses originaux à prix d’ or, sacrifiant au passage l’ art séquentiel au seul bénéfice des injonctions du marché, que de sortir ses livres en temps et en heure.Ou à peu près. Ce qui à l’ époque était pour le moins élastique. Une calamité éditoriale tout azimut.Depuis les morts se comptent plus généreusement que les quelques rescapés épars.Et comme ils rajeunissent pas....

    Le sieur Scott Campbell s’ est depuis spécialisé en tant que cover artist , plutôt avec réussite, et reste économe de ses apparitions. Dans cet art séquentiel où il tenait solidement son rang.

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    • Répondu par Antoine BOUDET le 30 avril 2013 à  11:35 :

      Arretez de nous servir la même soupe moralisatrice dès que l’on parle d’un auteur de Cliffhanger. Vous nous avez fait le même coup lors de l’interview de Madureira. C’est lassant à la fin...

      Le sieur Scott Campbell s’est depuis spécialisé en tant que cover artist , plutôt avec réussite, et reste économe de ses apparitions.

      Je ris bien haut. Le mec est de toutes les conventions américaines. Il se passe pas un mois sans qu’il ne donne des infos sur ses apparitions aux US.

      Qui plus est, il a passé un accord d’exclusivité avec Midtown Comics pour ses variants chez Marvel. Certes elles sont moches (celles d’Age of Ultron sont des purges), mais elles s’arrachent toujours autant.

      mais que l’ on peut compter comme les fossoyeurs du média dans le cœur du gros du lectorat.Et le lectorat est rancunier !

      Clair, tellement rancunier que lorsque Campbell est venu à Paris, c’était 6 heures de queue pour avoir une paire d’yeux , sachant qu’il a débarqué avec 5 heures de retard.
      Tellement rancunier que son carnet de commission est plein tout les mois, et n’oublions pas qu’une com’ de Campbell, c’est 1000$ pour éviter les dérives d’ebay.

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      • Répondu par la plume occulte le 30 avril 2013 à  17:48 :

        Bonjour monsieur Boudet,on ne se dit plus tu ? C’est cruel.

        Aïe embourgeoisement,je sers la soupe et tiens un discours moralisateur:il va falloir que je me surveille.A moins que ce ne soit un effet de la tendance ethnocentriste du commentateur qui le dénonce... Sans rajouter que pour ne pas se lasser des commentaires que font certains ,il suffit tout simplement de ne pas les lire.C’est facile,il y a le nom de l’indésirable en haut à gauche.

        Vous mettez les seuls auteurs du label Cliffhanger dans la bande de dessinateurs qui ont coupé consciencieusement le média du grand public aux USA ? Je vous laisse là avec votre avis de spécialiste.

        "Et reste économe de ses apparitions.....DANS CET ART SEQUENTIEL OU IL TENAIT SOLIDEMENT SON RANG".Riez toujours mais lisez jusqu’au bout monsieur Boudet ;la sérénité aide.

        De plus vous lui reprochez de gagner sa vie ?Vous êtes un pur monsieur Boudet,vivant détaché d’amour et d’eau fraîche dans les mânes de l’art et de la vertu .Bravo.Mais cependant le différent vous inquiète .Ethnocentrisme encore.

        Ses couvertures sont moches ? Elles sont "iconiques" .C’est sa force .Le reste est une affaire de gout .

        Que vous et vos copains identiques soyez prêt à faire six heures de queue pour un crobard ne veut pas dire que ce soit le cas de tout le monde,loin de là.Très loin de là même.Comme de claquer 1000 euros dans une com’.Ethnocentrisme un jour ethnocentrisme toujours.Kurt Wagner "Diablo" disait la même chose dans une réplique célèbre en parlant du fait d’être X-man.Lui ne collectionne que les complexes et la compassion.

        Au plaisir monsieur Boudet.

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        • Répondu par Oncle Francois le 8 mai 2013 à  19:00 :

          La page avec le cheval est ridicule, mais celle avec les trois filles sur la plage est superbe, de quoi donner envie d’aller les rejoindre...et elles peuvent compter sur moi pour leur passer de la crême solaire !°)

          Ce Campbell est il apparenté à celui qui travaillait avec Mister Moore (un gros album chez Delcourt, à propos de Jak l’éventreur) ? Et a t’il fait des comics sérieusement érotiques ? Il me semble qu’à ce niveau, il pourrait en remontrer à Manara, Dany et quelques autres, non dénués de talent.

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        • Répondu par Michel Dartay le 8 mai 2013 à  22:56 :

          Il serait dommage que vous vous fâchiez pour si peu, donc je vais essayer de jouer les arbitres :

          - J.S. Campbell a obtenu sa renommée avec Gen 13, pour le label Image/Wildstorm (dirigé par Jim Lee, donc)

          - Ensuite, il crée Danger Girl : ce ne sont plus des espèces de mutants, là il s’agit d’un "Drôle de dames" mâtiné de James Bond. Son trait y fait merveille, mais il a du mal à assumer un rythme normal (= mensuel) de publication. Campbell est un perfectionniste, un maniaque de la mise en page et du découpage (notons qu’en général dans les comics, les maniaques s’évertuent sur les décors ou les détails de musculature imposante.)

          - Ensuite, il délaisse un peu les comics, préferant se consacrer à des couvertures (qui peuvent rapporter l’équivalent de cinq à dix planches de comics), tout en réalisant des sketchs à la demande de ses fans les plus fortunés. Bon, c’est son droit après tout.

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