Tout fout le camp pour notre cher Normy ! En plus d’être la proie de l’esprit du Bouffon Vert, celui-ci se retrouve confronté à un problème de taille : il n’a quasiment plus le contrôle de son équipe. Entre Opale occupée à s’envoyer tout ce qui bouge, Ares et son problème de descendance, Venom qui est devenu une icône pour pub de calmants et surtout Sentry, le personnage « god-like » de l’univers Marvel qui passe le plus clair de son temps à être déprimé et à se battre contre Void, son côté obscur..., il devient difficile d’assumer une quelconque mission.
Tout ce petit beau monde est mis à mal par l’apparition de l’Homme Molécule, qui a pris possession d’une petite bourgade de l’Amérique profonde, et dont le H.A.M.M.E.R va tenter de déloger. Le seul problème, c’est que le gars est un des plus puissants antagonistes des Quatre Fantastiques, capable de rivaliser avec Wanda Maximoff (mais pas trop quand même...).
Après un combat digne de la Guerre des Sept Jours, où les Vengeurs se font balayer en une seule page, c’est au tour du H.A.M.M.E.R, sous la tutelle de Victoria Hand, de se rendre. Le seul problème, c’est que l’Homme Molécule a réveillé Void. Et cette fois-ci, il compte bien rester sur Terre...
Dark Avengers et le run Dark Reign en général ont été une bonne période chez Marvel, capitalisant les meilleures ventes de série après la purge qu’a été Secret Invasion. On retrouve toujours Brian Bendis au scénario, le Monsieur Marvel du groupe, capable du pire comme du meilleur, mais qui s’en sort ici avec les honneurs. Épaulé par un Mike Deodato qui nous livre un sans fautes, nous avons droit à une fin d’arc narratif de bonne qualité qui pose les bases de Siege, où le H.A.M.M.E.R prendra d’assaut Asgard suite à un « attentat » dans un stade bondé.
Le point négatif de ce volume porte sur les derniers épisodes. Il faudra clairement nous expliquer pourquoi nous avons la fin de Dark Avengers : Siege qui raconte le dénouement de l’arc narratif Siege, dans ce volume alors qu’un hardcover de Siege est certainement en préparation chez Panini. Bref, éditorialement, c’est un raté de plus, malvenu dans cette période où l’éditeur italien fait tout pour se racheter une conduite auprès de ses lecteurs.
(par Antoine Boudet)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
![Serge Monfort : « En lisant, l'enfant devient le chien, comme il deviendrait chevalier dans une BD médiévale ! » [INTERVIEW]](local/cache-gd2/07/a53eabf15a5df16adbd03466676855.jpg?1713070409)
