Mio Omori à 17 ans. Son père est décédé, sa mère est à l’hôpital et son frère est encore au collège, aussi supporte t-elle seule toute les dépenses familiales. Mais elle a toujours besoin d’argent et rêve que ses problèmes soient résolus en un coup de baguette magique, lequel va peut-être arriver un soir…
Alors qu’elle rentre du travail, Mio surprend une bagarre et s’apprête à appeler la police mais un jeune homme s’interpose. Pour calmer ses assaillants, il leur lance des liasses de billets et propose à la jeune fille de l’acheter. Le lendemain, la jeune fille se voit proposer un travail de bonne chez les Junnai, leurs riches voisins et dont le fils unique est aussi le prince de son école. Mais une fois sur place, Shoei s’avère en réalité être le garçon de la veille et se montre très entreprenant avec la jeune fille. Décidée à refuser le travail, Mio ne peut malgré tout rien refuser au père de Shoei qui se montre particulièrement généreux en proposant de prendre à sa charge les frais d’hospitalisation de sa mère ainsi que tous ses frais quotidiens. Mio se retrouve donc embauchée comme bonne à tout faire chez les Jinnai. Un mystérieux lien semble unir Mio et Shoei : des souvenirs d’enfance ; mais la jeune fille ne se rappelle pas du tout du jeune homme….
Le trait est ’on-ne-peut-plus’ classique avec ses personnages anorexiques, aux visages en pointe dont les yeux dévorent la moitié de la figure. Et ne parlons pas des étincelles, des petits cœurs et autres roses qui pullulent à tous les coins de pages. Et pour compléter le cliché de l’histoire shojo, nous avons droit à la pauvre fille sans le sou qui va travailler pour son riche ami d’enfance, auquel s’ajoute le fameux costume de soubrette.
Malgré tout, l’histoire sait nous intriguer grâce à une véritable énigme dont les éléments de réponse sont savamment distillés au fil de ce tome, tout en posant bien évidemment de nouvelles interrogations.
(par Stéphanie Francqueville)
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