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Disney lance "Real Life" en BD et sur les réseaux sociaux

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 29 avril 2014                      Lien  
Depuis toujours, la Walt Disney Company a su se vendre, et vendre ses produits. L'expérience Real Live est la première qui va aussi loin dans sa réflexion marketing, ciblant une audience de jeunes filles. Et c'est par la BD et les réseaux sociaux que la déferlante commence...

"Girly" jusqu’au bout des ongles vernis, Real Life est l’un de ces produits comme Disney en lance au rythme de deux par décennie. Visant un public d’adolescentes, le lancement commence par une bande dessinée en librairie depuis le 22 avril sous le label Disney-Hachette et veut créer à terme "une réelle expérience « transmedia et digitale »."

Au menu, du shojo-like : une histoire de jeunes filles au collège dont on découvre la vie sentimentale, familiale et aussi sociale, que ce soit dans "la vraie vie" ou sur les réseaux sociaux. Car les aventures d’Amber, Alice et Andrea vient en abyme des expériences que les lectrices peuvent découvrir "en vrai" sur Facebook, Tumblr, et autres. Nos héroïnes créent sur Real Life le profil du garçon de leurs rêves : Thomas Anderson. Le lendemain, voici que cet avatar arrive au lycée ! Voilà un drôle de mystère à résoudre pour nos trois copines...

Disney lance "Real Life" en BD et sur les réseaux sociaux

L’intérêt de cette BD est qu’elle intègre les codes des réseaux sociaux : @échanges et #conversations fusent, ce qui invite les lectrices à se connecter sur le site de la série pour y trouver des goodies et des vidéos. Son rythme est celui d’un manga puisqu’il est prévu une nouveauté tous les deux mois. La révolution viendra peut-être de la manière dont l’éditeur arrivera à créer une synergie entre les supports papier et l’écran.

Il est frappant de remarquer le tour réaliste que prennent de plus en plus les créations Disney. C’est que, notamment sous l’influence de l’esthétique de la 3D où il y a de plus en plus souvent un jeu d’acteur derrière l’animation, mais aussi par volonté d’immerger le lecteur-spectateur dans tous les usages de l’univers-licence (presse, édition, livre numérique, série TV, jeux vidéo...), il est nécessaire de s’éloiger les paramètres du dessin rond "à la Disney", produit des contraintes de l’animation des années 1930.

Cela permet sans doute aussi d’entrer mieux en concurrence avec l’univers des mangas où la concurrence sur ce segment d’âge est très puissante, mais aussi, et ce n’est pas anodin, de mieux coller à l’autre grande propriété de la Walt Disney Company : les super-héros de Marvel.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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