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Dofus Monster T7 : Zatoïshwan - Par Mig - Ankama Editions

Par Thomas Berthelon le 9 octobre 2011                      Lien  
Un pandawa itinérant et aveugle accepte de protéger un village contre les infâmes kistounes. Mais les habitants vont-ils longtemps tolérer cet ivrogne s'engraissant sur leur dos ?

Sur l’île de Pandala, Zatoïshwan, un ermite parvenu à maîtriser l’art du pandawushu, arpente les routes en quête de démunis à protéger. Adepte du lait de bambou fermenté, indispensable à la pratique de la méditation et de l’art martial, Zatoïshwan parvient à discerner les âmes rongées par le mal, malgré sa cécité offerte à sa déesse Pandawa. Ainsi, lorsque le jeune Daïgoro est sur le point de se faire corriger par des étrangers, le sang de l’ermite ne fait qu’un tour et c’est celui des agresseurs qui gicle.

Mais nul n’est prophète parmi les faibles, et l’ermite va apprendre à ses dépens qu’il ne faut jamais relâcher sa garde, même au sein d’un paisible village.

Véritable hommage à tout un pan du cinéma asiatique (la saga Zatoïchi dont le héros est un masseur aveugle, la série Baby Cart dont l’enfant s’appelle Daïgoro, l’art martial wushu pratiqué par Jet Li, une allusion à E. Honda du jeu vidéo Street Fighter...), ce tome de la série Dofus Monster s’articule autour de la figure du justicier solitaire s’arrêtant de villages en villages pour défendre la veuve et l’orphelin, non sans être lui-même poursuivi par une malédiction.

Ici, les duels au sabre ultra-rapides sont remplacés par des bonnes grosses baves dans les gencives, agrémentés d’une dose de fantasy symbolisée par la fée Absy, sorte de Jiminy Cricket sexy et déshabillée accompagnant le héros dans sa quête de perfection dans son art du combat.

Il est dommage que les combats pêchent à cause de mouvements trop confus, on aurait aimé déceler plus de chorégraphies dans les affrontements, et même si les pandas ne se prêtent pas à ce type de ballets, on a parfois du mal à distinguer d’où partent les châtaignes, ou apprécier la puissance de certains coups. Cependant, cette histoire de pouvoir trop super pour une grosse barrique se laisse lire agréablement, amenant naturellement la conclusion vers le concept de cette série de mangas : quel qu’il soit, le héros de chaque tome est destiné à devenir un monstre à éliminer par tout joueur de Dofus.

Dofus Monster T7 : Zatoïshwan - Par Mig - Ankama Editions
©Mig/Ankama Editions

(par Thomas Berthelon)

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13 Messages :
  • Ca fait penser à du sous-Donjon baclé (ils n’ont même pas pris le temps d’encrer la page).

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    • Répondu par narwaal le 10 octobre 2011 à  00:02 :

      Qu’est-ce qui vous fait dire que ce n’est pas encré ? (pure curiosité)

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    • Répondu par Thomas Berthelon le 10 octobre 2011 à  09:25 :

      Vous êtes à côté de la plaque. Un trait nerveux ne veut pas automatiquement dire "absence d’encrage". Et comparer cet album à la série "Donjon" est complètement hors de propos, tant les deux univers n’ont absolument rien en commun.

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    • Répondu le 10 octobre 2011 à  15:05 :

      Normal que c’est pas encrer, c’est le rough banane !

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      • Répondu le 10 octobre 2011 à  18:28 :

        Faudrait mettre la page finie alors, qu’on puisse apprécier l’encrage.

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        • Répondu par MIG le 10 octobre 2011 à  22:01 :

          Non, c’est bien la page finie qui est représentée ici, seulement il faut savoir une chose : la page originale est encrée et tramée à 1200 dpi pour avoir un maximum de détail. Ici vous avez une image en 72 dpi qui a d’ailleurs été passé en RVB, ce qui provoque des flous et des compressions de l’image. Si vous voulez apprécier le travail d’encrage, comme je vous l’ai dit , je vous invite soit à aller sur le blog, soit à ouvrir le livre lui même (pas besoin de l’acheter)et vous faire votre propre opinion ^^. Maintenant, cette page n’est pas représentative du reste de l’album mais je ne la renie en aucun cas !!
          Et pour vous prouver ma bonne foi, voici un lien vers la page à 1200 dpi :
          http://www.megaupload.com/?d=66H0VFY8

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        • Répondu par narwaal le 10 octobre 2011 à  22:47 :

          Oulalà lire tout le pavé posté par l’auteur c’était vraiment trop difficile, on dirait !

          > la planche présentée est encrée, le monsieur vient vous le dire en personne, vous pourriez avoir la politesse de vous attarder sur son texte.
          Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi vous persistez à voir ça comme un crayonné : ça me paraît évident à moi, que c’est encré...
          Et quand bien même : un crayonné qui serait aussi clean que ça ne serait pas honteux sur une page finie, loin de là. N’y a-t-il donc de salut que pour les planches "oldschool" (avec rustines, blanco, et tout le toutim), à vos yeux ?
          Faut pas être obtus comme ça...

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    • Répondu le 11 octobre 2011 à  19:08 :

      J’aime bien l’aspect crayonné moi, c’est vivant, ça fait penser à Blain ou Gauthier.

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  • Quand j’ai commencé ce livre, je savais que le plus dur serait de faire partie d’une collection traitant de personnages basés sur un jeu vidéo, donc un produit de licence. Et pour éviter de me faire torpiller là-dessus, il fallait que je travaille à fond mon sujet pour montrer que je ne cherchais pas à me moquer du monde mais bien à apporter une vraie histoire avec un point de vue et du fond.
    J’ai travaillé le scénario en bossant à fond la narration et la dramaturgie. J’ai développé les personnages et leurs conflits internes et j’ai bossé le design et le dessin de cet univers car c’est la première fois que je réalisais un livre de A à Z, dessin et scénario. Mon objectif principal était de me prouver à moi-même et aux autres que j’étais capable de le faire.

    Attention, ce n’est pas mon premier livre, et pour ceux qui me connaissent, ils noteront un réel changement dans mon dessin, car j’ai plutôt habitué le lecteur à un style plus semi réaliste avec mes séries « le Messager » et « Sam Lawry » (séries toutes 2 scénarisées par Hervé Richez et éditées chez Bamboo). Cependant, les planches que vous pourrez apercevoir dans ce manga Zatoïshwan sont dans le style le proche de ce que je souhaite développer. Je vous invite d’ailleurs à jeter un œil directement sur le blog consacré à cette BD pour vous faire votre propre opinion.

    http://zatoishwan.over-blog.com/

    En toute honnêteté, quand j’ai vu la critique sur Actua BD, ça m’a gonflé, car toute la critique repose sur les combats. Clairement les combats ne sont pas nombreux dans le livre puisqu’on en trouve sur une trentaine de page sur un récit de 132. (Et quand je compte trente je suis large, parfois ça ne dure qu’une case ou 2).[ Sincèrement, je ne suis pas un adepte des mangas du genre de naruto ou bleach et consorts, des combats interminables où même blessé mortellement, les personnages se relèvent pour pouvoir gagner.(Je suis sûrement trop âgé pour apprécier ce que j’aurai surement aimé quand j’étais plus jeune). Parmi les mangas que j’aime on y trouve du Otomo, Urasawa, Shirow, Tezuka…etc. , néanmoins ce ne sont pas mes seules sources d’inspirations, loin de là ! Je lis énormément, et de tout !]
    Mais revenons à nos pandas, s’il y a bien une chose sur laquelle je fais gaffe quand je fais une planche, c’est à la lisibilité des cases et à la clarté des ellipses. Aussi, en insistant aussi lourdement sur une confusion des actions, après tout peut être que je suis passé à côté, mais j’en doute car j’ai tout fait pour. Les combats ne sont pas le point essentiel de ce manga. Les relations entre les personnages sont la clé de l’histoire.

    Pour ce livre j’ai voulu faire comme un vrai mangaka (avec mon style de dessin cependant) en travaillant chacune de mes pages à la plume, au pinceau et à l’encre de chine. Donc pour répondre à monsieur l’anonyme, oui ! Les pages sont encrées. Maintenant, la vision de l’encrage que vous devez avoir doit être bien étriquée, mais je peux vous donner un cours sans problème. Sans aucune prétention et en toute franchise, je n’ai aucun problème avec l’encrage. Dis comme cela, ça fait mec qui se la pète et qui se lance des fleurs mais primo, on n’est jamais mieux servi que par soit même ;-) et deuxio je ne suis pas du genre à me mettre en avant mais je le dis en toute sincérité. Voilà maintenant plus de 16 ans que j’encre, j’ai travaillé sur une foule de licence comme Astérix, Lucky Luke, Disney …etc. et je peux vous dire qu’on ne vous fait pas de cadeau sur l’encrage de ces personnages. Ce n’est peut-être pas le style de dessin que vous aimez mais n’affirmez pas des choses que vous ignorez. D’ailleurs, je suis seul sur ce titre, quand vous dites « ils » vous pensez sûrement que tout est réalisé à la chaine par un studio, mais non, désolé de vous décevoir j’ai tout fait seul.

    Pour boucler cette longue réponse, cet album aurait sûrement eu un autre accueil si la mention « Dofus Monster » n’y avait pas été rattaché, et je sais o combien les albums de licences peuvent s’avérer être de belles arnaques. Il ne me reste plus qu’à vous convaincre avec mes prochains albums, mais là promis, plus de licence, du pur MIG !!

    PS : ce texte n’est en aucun cas une attaque, mais je tenais à parler directement de ce titre pour donner toutes les précisions nécessaires.

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  • Ce n’est pas très clair,c’est une adaptation de KungFu Panda, c’est pour ça qu’il parle d’album de licences, c’est un produit dérivé ?

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    • Répondu par Baptiste Gilleron le 12 octobre 2011 à  12:08 :

      La licence en question, c’est Dofus qui est à la base un jeu vidéo. Donc les séries BD "Dofus" et "Dofus Monster" sont effectivement des produits dérivés de l’univers créé pour ce jeu.

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      • Répondu le 12 octobre 2011 à  16:43 :

        Ah OK, j’ignorais (j’avoue) que Kung Fu Panda était adapté d’un jeu vidéo. Mea culpa.

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  • C’est tout à fait le genre de graphisme que j’aime.
    En immersion, dynamique...cool en fait

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