Songoku a bien grandi. Après avoir vaincu Piccolo Junior lors du célèbre tournoi d’arts martiaux, il était parti épouser Chichi pour lui donner un fils, Songohan. Père et fils vivent dans l’harmonie et le bonheur, jusqu’au jour où débarque un Extraterrestre du nom de Raditz. Possédant une queue de singe, il se présente à Songoku comme son frère aîné, et lui demande de détruire toute forme de vie sur Terre et d’accomplir son destin. Mais Songoku refuse, ce qui provoque la colère de Raditz : pour le forcer à se rallier à lui, il kidnappe Songohan et menace de le tuer. Devant la force de cet adversaire, Songoku n’a d’autre choix que de faire équipe avec son ennemi juré, Piccolo…
Non, cette série n’est pas la mise en couleur du manga bien connu, mais elle propose plutôt un photomontage des séquences des différents épisodes. Vous l’aurez bien compris, son intérêt est plutôt faible comparé aux déboires que cette technique provoque : une pixellisation évidente de certaines scènes, nécessaires au séquençage, mais secondaire dans l’animation, et une mauvaise présentation des déplacements, où la simple prise de vue statique ne profite pas des codes mangas !
Bien sûr, l’aspect coloré est attirant, mais comme une madeleine de Proust, il vaut mieux évoquer le souvenir, plutôt que de se gaver de pâtisserie, surtout avant l’été ! Les fans lui préféreront donc l’original, tandis que les nostalgiques du Club Dorothée [1] se rattraperont avec la version animée.
(par Charles-Louis Detournay)
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[1] Ils sont d’ailleurs mieux servis actuellement avec l’excellente réédition de Hokuto No Ken chez Asuka