À bord du vaisseau de Welldone, Wooker et ses compagnons se sont échappés d’Egosfer pour rallier une base rebelle. Les opposants à la dictature d’Ego-One décident de supprimer EgoVox, le journal prédictif, pour ainsi déstabiliser la population et la pousser à l’émeute. Wooker, d’abord contrarié par sa nouvelle condition d’homme libre, finit par se porter volontaire pour diriger la mission d’infiltration dans Egosfer...
La relation Wooker-Leïto ressemble à celle de Han Solo et Leïa, Astérion parodie par moment Dark Vador, et les fans de la saga de Georges Lucas s’amuseront à poursuivre la liste. Avec ces nombreuses références à la première trilogie Star Wars, le scénario de Céka perd un peu en originalité mais demeure tout de même captivant. Dans ce deuxième épisode, l’action est préférée à la description d’organisation sociale. Sur un ton faussement naïf et résolument divertissant, Céka placarde ici et là les comportements égoïstes de nos sociétés contemporaines.
À la couleur, le relais s’effectue sans heurt entre Yigaël et Nikopel, un nouveau venu dans le monde de la BD. Yigaël reste dans le ton du premier opus, à savoir un graphisme léger et rond à tendance "cartoon". Le découpage est varié et fluide, tandis que le détail des décors reste versatile d’une case à l’autre.
La trilogie EgoVox a de quoi séduire un large public et lui garantir un sympathique moment de détente.
(par Laurent Boileau)
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