Précédemment, Emma apprenait à se comporter comme une dame. En ouverture de ce volume, elle fait maintenant son apprentissage de la bicyclette. Puis nous suivons quelques nouvelles histoires courtes centrées sur divers personnages et nous avons même le droit à quelques strips [1], ce qui tranche avec le format habituel sans vraiment déranger. Mais surtout, après 130 pages, le bouquet final s’apprête à éclore. Les noces d’Emma et William sont arrivées et tous les invités, dont les anciennes collègues de la future épouse, prennent part à la fête.
En s’écartant quelques temps du personnage de la désormais ex-domestique, Kaoru Mori s’est offerte une petite bouffée d’air fort agréable. Mais il fallait bien que le passionnant récit central trouve son final à un moment ou un autre.
C’est au dixième tome de sa série que la mangaka a choisi de boucler la boucle. Autant dire que ce dénouement ne surprendra pas les lectrices (et les lecteurs) puisque l’union de la soubrette et du gentleman s’annonçait comme inévitable.
Mais, en gardant les qualités qui ont fait Emma, cette conclusion des plus joyeuses met la dernière touche qu’il fallait à cette romance. Une page se tourne définitivement et on ne peut que s’en réjouir.
(par Baptiste Gilleron)
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[1] appelés yonkoma, équivalent japonais des comic strips mais présentés à la verticale.
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