Le tome huit bouclait la série... Il est ainsi tout à fait surprenant de voir venir un énième volume, suite à une histoire qui nous semblait belle et bien terminée. Nous nous retrouvons avec un tome bonus qui ne change absolument rien au récit original. Au contraire, place est faite au romantisme, à la nostalgie...
Difficile donc de cerner les raisons de cet ultime épisode. Peut-être une touche de sentimentalisme de la part de l’auteur qui, en guise d’adieu, nous présente quatre protagonistes issus de l’intrigue principale pendant que le héros, Satoru, est dans le coma : la jeune fille qu’il a aidée à se dégager d’une mère abusive, sa propre mère, son ami et confident, et enfin, sa petite collègue de la pizzeria. Quatre personnages que nous avons pu trouver attachants durant la série initiale et qu’il fait bon de retrouver un bref instant ici dans leur vie.
Graphiquement, le trait de Kei Sanbe est fidèle à lui-même. Des visages ronds et fins, des décors qui servent la trame et surtout des plans rapprochés nettement mis en valeur.
Une façon poétique pour Kei Sanbe de clore cette histoire qui retrace de façon chorale le destin de quatre autres protagonistes agrémenté de petites bribes de souvenirs des précédents tomes, remis dans le contexte de leur biographie respective. Quelques pages d’adieu à une belle intrigue policière, comme on aimerait en lire plus régulièrement.
(par Marc Vandermeer)
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Erased : Re. Auteur : Kei Sanbe. Editeur : Ki-oon. Traducteur : David Le quere. Sortie : le 24 août 2017. Prix : 7,65 euros.
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