Prinston assassiné dans L’Homme qui est mort deux fois, le FBI voit débarquer à New York son nouveau chef, l’impassible Neelsen. Ce dernier arrive rempli de bonnes résolutions, dont celle de mettre un terme aux agissements de Van Rhinelander et de son acolyte Mc Steernan. Face à la rudesse, voire à la cruauté de ce nouveau boss, Ethan décide de choisir le camp de Van, qui en plus de l’avoir toujours traité comme un fils, s’avère paradoxalement bien moins inhumain que le représentant de l’ordre.
Malgré les 56 pages dédiées à cet ultime tome d’Ethan Ringler : Agent Fédéral, Denis-Pierre Filippi se voit obligé d’accélérer son récit. Ce qui ne l’empêche pas de poser un final humain et plein de surprises, à la hauteur de nos attentes. Sans fioritures, l’auteur conclut en plus brillamment son intrigue de base, à savoir comment le jeune Ringler est devenu Tecumska, dernier descendant des Hommes Brumes, tout en laissant une porte ouverte au cas où une suite verrait le jour.
Rien à dire de plus sur le dessin de Gilles Mezzomo, mis à part qu’il est toujours aussi dynamique et agréable et que la vivacité de son trait de crayon a véritablement offert un charme tout particulier à cette série.
Dans sa préface, Filippi confirme que le voyage fut beau « pour Gilles, Nadine et moi, et pour Ethan qui achève ici la première partie de son voyage. » et ajoute que « lui et nous reprendront très vite la route, nous l’espérons, afin que se poursuivent sa quête et la nôtre. »
De notre côté, c’est tout le bien qu’on puisse leur souhaiter.
(par Olivier Wurlod)
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