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Exterminateur 17 - Bilal et Dionnet - Humanoïdes Associés

Par Patrick Albray le 6 août 2002                      Lien  
  C'est l'un des livres-cultes de la BD de science-fiction qui est aujourd'hui réédité. Imaginé par un Dionnet alors rédacteur en chef de Métal Hurlant et un Bilal encore peu connu mais déjà magistral, "Exterminateur 17", l'histoire d'un androïde utilisé comme chair à canon tentant de survivre dans la folie et la violence du monde créé par les hommes, est à nouveau disponible, un quart de siècle après sa première édition. Et toujours autant d'actualité.

Le Maître est l’inventeur de plusieurs générations d’androïdes, mis au service de l’humanité sans qu’aucun droit ne leur soient reconnus. Lors d’une campagne militaire où sont déployées ces unités cybernétiques, le Maître reconnaît un des prototypes qui servit à élaborer les modèles actuels, le N°17. Son aspect physique avait été calqué sur celui du Maître, alors âgé d’une trentaine d’années, et il avait été le premier à fonctionner de manière optimale.

Très choqué par la vision du N° 17, le Maître est fragilisé. Après l’annonce de la destruction de ce dernier modèle lors de la bataille, le vieil homme ne tarde pas à mourir. C’est alors que l’incroyable survient : l’Exterminateur 17 revient à la vie, comme si l’esprit du Maître s’était échoué dans la carcasse mécanique. Les autorités s’affolent et craignent une rébellion des androïdes au cas où ceux-ci venaient à apprendre la nouvelle.

L’Exterminateur 17 va alors partir à la découverte de sa véritable identité tout en affrontant les mystérieux Néo-Manichéens, chargés par le pouvoir humain de le retrouver et de le détruire. Avec cette aventure futuriste, Bilal et Dionnet nous interrogent sur les limites du vivant, l’intelligence artificielle et les liens entre l’Homme et la machine.

(par Patrick Albray)

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Un grand classique de la science-fiction, qui n’a pas pris une seule ride et l’on comprend vite pourquoi : brillant, rythmé, truffé de trouvailles, superbement mené, ce récit avait tout, dès le départ, pour résister au temps. Bilal n’a pas résisté, lui, aux sirènes de la colorisation informatique et l’on retrouve un peu partout les inutiles dégradés inhérents au genre mais, dans l’ensemble, cela ne choque pas trop. Dommage, par contre, que le lettrage informatique ait remplacé le texte original manuscrit et qu’il ait introduit fautes et coquilles dans les phylactères. Quand on réédite un tel mythe de la science-fiction, on a un minimum de rigueur. Et publier un livre insuffisamment corrigé n’est pas ce qu’on appelle une preuve de respect.

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