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Fête de la BD 2019 : Les Prix Atomium récompensent l’engagement des auteurs

Par Charles-Louis Detournay le 15 septembre 2019                      Lien  
Pour sa 3e édition, les Prix Atomium remis à l'occasion de la Fête de la BD de Bruxelles ont su trouver l’équilibre entre humour et efficacité, pour une soirée des plus réussies.

Depuis son lancement, la cérémonie de remises des Prix Atomium a évolué en permanence, entre surprises et humour. Sur le devant de la scène, sobrement décorée par rapport aux éditions précédentes, Thierry Tinlot (ex-rédacteur en chef du Journal Spirou et de Fluide Glacial) donnait le rythme de la soirée, soutenu par un pianiste qui animait les petits instants pendant lesquels les lauréats venaient chercher leurs prix. Si le spectacle était donc sur la scène, grâce entre autres aux petites confidences distillées par les primés et le ton humoristique si caractéristique du sieur Tinlot, les spectateurs ont également pu profiter des animations pétillantes d’humour concoctées par Clarke !

Fête de la BD 2019 : Les Prix Atomium récompensent l'engagement des auteurs
Le maître de cérémonie, Thierry Tinlot, et la marraine de l’édition, Catherine Meurisse.

Cet auteur, qui a d’ailleurs a publié aussi bien dans l’hebdomadaire de la belle humeur que dans celui de l’Umour et de la bandesssinée, peut évoquer différents sujets avec les lecteurs, dans différents types de registres. Clarke avait ainsi enregistré à l’avance une dizaine de petites saynètes diffusées pour introduire chaque nouveau prix : une réussite d’humour et d’organisation.

Avec fraîcheur et décontraction, la marraine de cette édition Catherine Meurisse s’est mise au diapason de cette cérémonie rythmée par nos deux trublions. La soirée était parfaitement préparée, la cérémonie de remise des prix pouvait commencer…

En vidéo, les mains de Clarke se déplacent à une vitesse surhumaine pour faire naître des dessins sur le grand écran.

Sans plus attendre, voici le palmarès.

Les Prix Atomium 2019

- Le Prix Atomium de Bruxelles : Blake & Mortimer : Le Dernier Pharaon de Schuiten, Van Dormael, Gunzig & Durieux (Ed. Blake et Mortimer)

La soirée a commencé avec une évidence, en décernant le Prix Atomium de Bruxelles au Dernier Pharaon. En effet, cet hors-série de Blake et Mortimer ne s’est pas seulement imposé comme l’un des événements de ce printemps, il met surtout à l’honneur la ville de Bruxelles, car une très grande partie de l’album est consacrée à un véritable road trip à travers la capitale belge jusqu’à l’un des monuments emblématiques bruxellois : le Palais de justice.

Notre quatre auteurs ont pour ce faire conjugués plusieurs formes artistiques : bande dessinée, cinéma, affiche, littérature, scénographie, etc. Rayonnant, par leur œuvre, en dehors des frontières du Plat pays, ils sont avant tout bruxellois, fiers de leur ville et heureux d’avoir ainsi pu la mettre en avant dans un album, qui a tout de même nécessité plus de quatre années de travail. Un prix donc pleinement mérité, qui n’a d’ailleurs pas surpris l’assemblée, tant il était légitime.

De g. à d. : T. Tinlot, Laurent Durieux, François Schuiten et Jaco Van Dormael

- Le Prix Première du Roman Graphique : Malaterre de Pierre-Henry Gomont (Dargaud)

Trois auditrices et deux auditeurs de la radio publique belge « La Première » ont constitué un jury qui a choisi de décerner leur prix au très beau Malaterre de Pierre-Henry Gomont.

« Avec son nouveau roman graphique, Malaterre, Pierre-Henry Gomont change de registre, abandonnant l’adaptation littéraire d’une œuvre à la forte portée historique pour plonger dans le genre du récit familial, nous expliquait dans sa chronique Tristan Martine. Mais il le fait avec un talent égal et transforme haut la main l’essai de son précédent opus. Entre roman d’initiation, épopée exotique et saga familiale, son récit d’inspiration autobiographique mêle moiteur africaine, rapport au père et vision éthylique d’une vie fantasmée. Attention, chef-d’œuvre ! »

Recevant son prix, son auteur Pierre-Henry Gomont a d’ailleurs confirmé le parti pris de son roman graphique : « Quasi tout est vrai, j’ai simplifié bien entendu, mais le personnage ressemble à ce qui fut mon père, sans jugement aucun. »

Pierre-Henry Gomont et une case de son Malaterre.

- Le Prix Fédération Wallonie-Bruxelles : David Vandermeulen

David Vandermeulen

Déjà récompensé par le premier Prix Victor Rossel consacré eu 9e art en mai dernier (dans la suite des Prix Diagonale) qui avait distingué la très réussie Petite Bédéthèque des Savoirs qu’il dirige, David Vandermeulen a reçu ce week-end le prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles, décerné à un auteur qui s’est particulièrement illustré dans le domaine de bande dessinée.

L’auteur-éditeur n’a pas manqué de remercier les différentes personnes avec qui il a collaboré au cours de ses vingt ans de carrière, non sans faire preuve d’une pointe d’autodérision très belge : « Je ne sais pas pourquoi je fais de la bande dessinée. Sans doute parce que je ne sais pas faire autre chose. Mais cela m’a permis de travailler avec de grands auteurs comme Daniel Casanave, Oncle Gilbert et bien d’autres, et de rencontrer de nombreux experts en leurs domaines. »

David Vandermeulen répond aux questions de Thierry Tinlot, pendant que des images de sa carrière défilent sur l’écran.

- Le Prix « Le Soir » de la BD de reportage revient à Ali Aarrass de Manu Scordia (Vide-Cocagne).

Le quotidien belge « Le Soir » s’est à nouveau associé cette année aux Prix Atomium pour récompenser un ouvrage liée au reportage en bande dessinée. Le lauréat est Manu Scordia et son roman graphique intitulé Ali Aarrass, du nom de ce Belgo-Marocain arrêté en En 2008 par la police espagnole : on le suspecte de trafic d’armes pour un réseau terroriste. Son procès aboutit à un non-lieu, faute de la moindre preuve. Contre l’avis de l’ONU, l’Espagne accepta malgré tout la demande d’extradition du Maroc : en 2010, Ali Aarrass est transféré de l’autre côté de la Méditerranée. À partir de là, c’est la descente aux enfers : après 12 jours de torture, on lui fait signer un document qui deviendra ses « aveux ». Il est alors condamné à 15 ans de prison, la peine se trouvant réduite à 12 ans en appel.

Ali Aarrass est l’histoire de sa vie, de ses jeunes années jusqu’à l’horreur judiciaire. À travers son témoignage mais aussi celui de sa sœur et de son épouse, on découvre la violence de ce qu’il vit : isolement, absence d’information, torture, mais aussi la persévérance et le courage de sa lutte pour obtenir justice. Avec son trait noir et blanc faussement naïf, Manu Scordia s’empare de cette bataille judiciaire pour en faire un livre combattif et militant.

Manu Scordia et des images de son album.

- Le Prix Cognito de la BD historique : HMS Beagle, aux origines de Darwin, par Fabien Grolleaux & Jérémie Royer (Dargaud)

Chaque année, la Fondation Cognito récompense la meilleure bande dessinée à caractère historique. Il couronne les auteurs qui ont su mettre en lumière une partie du passé. Depuis 2017, la fondation s’est associée aux Prix Atomium, continuant ainsi à soutenir ce support à l’Histoire avec un prix de 3 000€ remis aux auteurs.

Cette année, ils ont décidé d’honorer l’ouvrage HMS Beagle, aux origines de Darwin, que nous avions érigé en cœur de la rentrée 2018. Voici ce que nous en disions : « Après le passionnant "Sur Les Ailes du monde, Audubon", Fabien Grolleau & Jérémie Royer livrent une surprenante et tout aussi intéressante redécouverte du périple de Charles Darwin, le voyage qui l’a amené à écrire sa fameuse théorie de l’évolution. Plus que la bopgraphie d’un autre naturaliste, Grolleau et Royer ont franchi un cap avec Darwin, passant du cercle d’un seul homme fasciné par les oiseaux, à celui d’un scientifique obligé à remettre en cause les fondations-même de sa civilisation. Un défi pleinement réussi, complété par le portrait d’un homme derrière le scientifique. L’étonnante conclusion permet de sauter aux documents biographiques qui complètent le récit et d’envisager l’histoire dans une plus large perspective. Bref, une nouvelle et brillante réussite de la part de Grolleau & Royer, à conseiller […] surtout aux lecteurs curieux des découvertes qui ont fait avancer notre monde à pas de géant. Darwin était de ceux-là, et les auteurs sont parvenus à lui conférer une dimension humaine, pour une théorie devenue universelle (ou presque…) »

Fabien Grolleaux, scénariste d’HMS, aux origines de Darwin.

Venant chercher son prix, le scénariste Fabien Grolleau a expliqué qu’il ne pensait pas faire une telle histoire en s’intéressant tout d’abord naïvement à Darwin. Et de nous expliquer : « Face à l’étendue des livres déjà consacrés au sujet, à un moment, je me suis dit qu’il fallait arrêter de chercher et écrire sa propre histoire. »

Notons que la fondation Cognito a également accordé un coup de cœur à l’album Hibakusha, réalisé par Thilde Barboni et le regretté Olivier Cinna (Aire Libre).

- Le Prix Atomium de la BD citoyenne : Le Fils de l’Ursari, de Xavier-Laurent Petit, Cyrille Pomès & Isabelle Merlet (Rue de Sèvres)

Ce prix est parrainé par André Querton, président du conseil d’administration de Dargaud-Lombard, qui en expliquait la teneur : « Lisez cette bande dessinée, elle vous fera battre le cœur, plus vite et plus haut. »

Ce qui pourrait sembler un discours convenu prend pourtant tout son sens à la lecture de ce Fils de l’Ursari. Le romancier Xavier-Laurent Petit s’est intéressé à une famille de Roms, alors qu’il se baladait dans Paris, en se demandant ce qui pouvait pousser une famille à traverser la moitié de l’Europe pour s’échouer dans le froid de ce mois d’hiver, près de la Gare de Lyon.

N’allez pourtant pas croire que le romancier en a tiré un récit misérabiliste ! Que du contraire, son histoire est pleine de bonheur, de joie et de sourires, et nous permet de donner une toute autre perspective à notre regard sur les Roms. Ce tour de force tient certainement dans la personnalité du héros du récit, un jeune garçon qui ne sait pas lire, comprend à peine le français, et va pourtant se passionner à un jeu pratiqué par deux vieux retraités dans le jardin du Luxembourg : les échecs !

Xavier-Laurent Petit & Cyrille Pomès

Cette histoire est sublimée par le trait virevoltant et plein d’humanité de Cyrille Pomès. Nous avons eu l’occasion de nous pencher sur ses recherches graphiques et son implication dans le récit, et nous en sommes sortis aussi bouleversés qu’impressionnés. Le dessinateur a expliqué à l’assemblée ce qui l’avait poussé à l’adaptation de ce roman en bande dessinée : « Après sa lecture, j’ai eu envie de mettre en lumière ce livre, de raconter l’histoire d’un enfant, de donner la parole à des gens que l’on n’entend pas ou plus, comme je le fais depuis longtemps. »

En effet, Cyrille Pomès avait déjà traité graphiquement la jungle de Calais, et c’est d’ailleurs dans un reportage qui reprenait ces dessins que Charlotte Moundlic, directrice artistique et responsable éditoriale de Rue de Sèvres avait été happée par l’univers graphique de l’auteur. Ce qui a conduit à lui proposer cette adaptation, que le dessinateur n’a acceptée que si les couleurs étaient réalisées par Isabelle Merlet, une autrice à laquelle Cyrille Pomès voue une grande admiration. L’équipe était réunie, constituée d’auteurs tous aussi généreux les uns que les autres. Ce qui se ressent dans ce formidable livre, à ne pas rater !

Le Fils de l’Ursari – Par Cyrille Pomes, Xavier-Laurent Petit & Isabelle Merlet – Rue de Sèvres

- Le Prix Willy Vandersteen 2019 : Wauter Mannaert pour Yasmina et les mangeurs de patates (Dargaud)

Il s’agit ici d’un nouveau prix qui vient encore rejoindre l’ensemble des Prix Atomium. Remis depuis 2010 et doté de 5.000 €, ce prix récompense un ouvrage paru en néerlandais. Parmi les précédents lauréats figuraient Typex pour Rembrandt, Simon Spruyt pour Junker, Brecht Evens pour Les Noceurs ou encore Charel Cambré & Marc Legendre pour Amphoria, la reprise de Bob et Bobette dans le registre réaliste.

En intégrant ce prix Willy Vandersteen dans son palmarès, la Fête de la BD et les Prix Atomium continuent leur action de regroupement des différentes distinctions belges sous un seul étendard. Toute la cérémonie était d’ailleurs systématiquement traduite en néerlandais : une bonne chose.

L’auteur récompensé cette année est Wauter Mannaert pour son one-shot Yasmina et les mangeurs de patates. Une récompense amplement méritée pour un récit au propos engagé et écologique distillé dans une histoire accessible à tous, celle d’une petite fille qui cherche à économiser tout en cuisinant sain et bio. Jusqu’au jour où une grande multinationale impose à tous une nouvelle sorte de pomme de terre aux étranges effets secondaires…

Wauter Mannaert reçoit son prix de Thierry Tinlot.

Ce qui frappe à la lecture de Yasmina et les mangeurs de patates, c’est l’adéquation du fond et de la forme, du graphisme et des personnages pour un sujet d’apparence léger et pourtant bien d’actualité. Lutte contre la malbouffe, les OGM, dictat des consortiums alimentaires, le récit traite également du plaisir de retrouver une relation simple avec les personnes qui nous entourent. Nullement moraliste, l’histoire est rythmée par les péripéties aventures endiablées de cette apprentie cuisinière qui fait aussi bien confiance à son goût qu’à son cœur. Un récit universel et à la portée de tous !

Pour la petite histoire, notons toutefois qu’il s’agissait là du quatrième prix raflé par les Éditions Dargaud lors de cette soirée [1], une maison d’édition dont les acteurs s’étaient déplacés en nombre et donnaient de la voix à chaque fois qu’un de leurs albums était récompensé. Ce qui valut un petit mot d’esprit de la part du maître de cérémonie Thierry Tinlot : « Le jour où tout le staff de Dargaud se fait virer, il y aura du boulot chez "The Voice" ».

- Prix Raymond Leblanc de la jeune création : Victor Pellet pour La Promotion.

Voici enfin un dernier Prix qu’on ne présente plus à nos lecteurs, celui soutenant la jeune création, par la publication d’un album, alternativement édité au Lombard et chez Futuro. Cette année, le jeune lauréat est Victor Pellet, un Bruxellois tout juste sorti de l’école Saint-Luc. Les premières planches présentées à l’assemblée ont démontré tout le talent du jeune homme. Il nous tarde de vérifier qu’une fois de plus, le jury aura su déceler une perle rare.

Les spectateurs ont également pu admirer le coup de pique de Clarke, rappelant par ses dessins que le statut des auteurs restait éminemment précaire, et que même si cette cérémonie était la mieux dotée de la profession, il ne fallait pas oublier la grande majorité des auteurs et leur condition de vie difficiles.

Victor Pellet reçoit son prix des mains de Thierry Tinlot et Catherine Meurisse.

Place au futur

Même s’il reste encore quelques heures avant la clôture cette édition 2019 de la Fête de la BD, on peut déjà tirer un bilan très positif du festival. La fréquentation des visiteurs est à nouveau en hausse (plus de 100.000 visiteurs annoncés par les organisateurs), les auteurs et les maisons d’éditions répondent toujours présents, en appréciant un public formé des aficionados habituels, mais aussi des familles et des badauds qui découvrent ou redécouvrent la bande dessinée avec curiosité et intérêt.

La donne va pourtant se modifier l’année prochaine, par le truchement d’un changement de lieu. En effet, fini le Parc Royal au centre de Bruxelles : l’événement va se déplacer sur le site de la Gare Maritime de Tour et Taxis, près du lieu où se déroule déjà la Foire du Livre de Bruxelles mais dans un endroit distinct de 10 000 m². Ce déménagement est dicté par les futurs travaux programmés pour le Parc de Bruxelles. Sera-ce temporaire comme cela a été le cas pour Angoulême ? Rien n’est moins sûr car ces travaux au centre de la ville devraient durer trois ans...

Restons positifs : ce changement va permettre de bénéficier de bâtiments et d’infrastructures solides, avec deux fois plus d’espace qu’actuellement, à l’abri d’éventuelles intempéries. L’organisation a pourtant souligné sa volonté de continuer à organiser des événements extérieurs, en désirant utiliser au mieux les grands espaces qui jouxtent les bâtiments emblématiques.

Le bâtiment est en ce moment en travaux. Sera-t-il fini pour l’année prochaine ? Par ailleurs, les grands personnages gonflables qui parcourent la ville quitteront-ils leur promenade entre les grands bâtiments des instances bruxelloises, comme il était d’usage depuis dix ans ? L’avenir nous le dira, entre le 11 et le 13 septembre 2020...

Sur cette photo datant de juin 2019, on voit l’avancée des travaux de la Gare Maritime de Tour et Taxis.
Photo : BX1.be - Voir la totalité du reportage sur le site du média bruxellois BX1.be

Autre nouveauté : un nouveau Prix Atomium sera décerné par un jury d’enfants. Il sera doté de 7.000 € en plus d’une exposition et d’un dossier pédagogique qui seront consacrés au lauréat. La sélection des albums en lice se déroulera lors de la Foire du Livre de Bruxelles au printemps prochain. Nous vous en reparlerons.

Enfin, dernier changement : après trois années passées dans l’organisation de la Fête de la BD et surtout dans l’instauration des Prix Atomium, Thierry Tinlot cède la place pour se consacrer à d’autres missions. Suite à cette dernière remise de prix qu’il souhaitait aussi « courte qu’agréable », il peut partir le cœur léger, avec la satisfaction d’avoir donné un réel élan à cette cérémonie, la rendant aussi innovante et plurielle que la bande dessinée qui lui plaît tant ! Chapeau l’ami !

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Photos : Didier Pasamonik (l’Agence BD), sauf exception.

[1Les Editions Blake et Mortimer sont une filiale du Groupe Dargaud.

 
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2 Messages :
  • Je regrette l’abandon du lieu actuel de la fête de la BD, lieu festif, ouvert sur la ville et tous ses habitants, une parfaite osmose qui singularise, singularisait cet événement. Le confiner dans une structure fermée rend l’événement académique, classique, à l’image du salon du livre. Dommage.

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    • Répondu par Charles-Louis Detournay le 19 septembre 2019 à  11:11 :

      Au-delà d’un vrai choix, la Fête de la BD doit quitter le Parc Royal, car les travaux qui vont s’y dérouler dans les trois prochaines années interdisent que l’événement ne s’y déroule jusque 2023.

      Répondre à ce message

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