Flash Rebirth T1 - Par Joshua Williamson & Carmine Di Giandomenica - Urban Comics

Presque sans transition et de temps de latence après la fin de sa série précédente nous retrouvons Flash dans de nouvelles aventures qui demeurent pour l’instant dans la continuité de celles que nous avions pu suivre ces dernières années.

Le contexte est évidemment de représenter pour les nouveaux lecteurs que la relance « DC Rebirth » espère capter.

Sans revenir en détails comme nous l’avions fait au moment de son « retour », rappelons que Barry, personnage créé en 1956, est un membre de la police scientifique qui, suite à un accident, a obtenu le pouvoir de se mouvoir à très grande vitesse.

C’est sous le costume écarlate de Flash qu’il combat le crime dans les villes jumelles de Central City et de Keystone City, en particulier les Lascars, une troupe plus ou moins uni de super-criminels, Gorilla Grood, un gorille doté d’une grande intelligence et de pouvoirs psychiques, ou encore Zoom, son double négatif, responsable de la mort de la mère du héros lorsqu’il était enfant et qu’il a combattu et mis en prison à l’issue de sa dernière série, innocentant du même coup son père accusé à tort.

© DC Comics / Urban Comics

C’est sur cette base classique et relativement connue que démarre l’album [1] avec le retour de Wally West, qui fut l’acolyte de Barry, sous le nom de Kid Flash, durant de nombreuses années, avant de reprendre le costume de son mentor puis de disparaître à son tour.

Cependant, la présence et l’intrigue liée à Wally ne dépasseront pas le premier épisode d’ouverture, les remettant à plus tard. Elles plongeront tout de même Barry dans la nostalgie d’une l’époque où il n’était pas seul à protéger les cités jumelles.

Et il ne faudra pas attendre longtemps pour qu’une mystérieuse tempête de Force Véloce, source des pouvoirs de Flash, se déchaîne et accorde le pouvoir des « bolides » à de très nombreuses personnes ! De fil en anguille, Flash se met à les entraîner, à leur apprendre à contrôler leurs pouvoirs mais aussi à les inciter à les mettre au service de la justice.

© DC Comics / Urban Comics

Une situation et un rôle que notre cher Barry va adorer, lui rappelant le bon vieux temps avec Wally, surtout qu’un nouveau Wally West, plus jeune et issu de la nouvelle continuité « The New 52 », se trouve également de la partie, prêt à reprendre le costume de Kid Flash.

Évidemment, entre l’origine de la tempête de Force Véloce, les différentes visions de justice, le fardeau que représente un tel pouvoir pour ceux qui ne l’ont pas demandé ainsi que les convoitises et les mauvais usages qu’ils impliquent, Flash aura fort à faire, surtout lorsqu’il néglige un peu trop longtemps son travail classique de policier !

Comme souvent dans les titres mainstream, l’intrigue et les rebondissements n’apparaissent pas particulièrement originaux ou surprenants, mais le récit s’avère plutôt bien ficelé grâce, comme souvent là aussi, à une bonne caractérisation des personnages, des relations et des situations péchues, qui en font une lecture plaisante, soutenue par de plutôt jolis dessins, et une histoire de Flash tout à fait crédible et intéressante.

© DC Comics / Urban Comics