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Flash et la légende de Carmine Infantino

Par Aurélien Pigeat le 26 mars 2016                      Lien  
Prolongeant la vogue, et surfant sur la vague, du succès de Flash en série télé, Urban Comics étoffe son offre consacrée au Bolide Écarlate avec un premier tome d'archives qui nous plonge aux premières heures de l'Âge d'Argent des comics avec les débuts de Barry Allen en tant que Flash. Un pan de l'histoire des comics en somme.
Flash et la légende de Carmine Infantino
Les origines du pouvoir
Flash, la légende T1 © DC Comics

Et pour une somme, c’est une somme ! Un pavé, lourd et volumineux. Plus de 400 pages et plus de trente histoires retraçant les premiers pas de Barry Allen, le deuxième Flash, après Jay Garrick, dans son costume frappé de la foudre.

Les fans du personnage connaissent sans doute déjà certains jalons de cette période, et ont pu découvrir notamment l’épisode inaugural de 1956 dans l’anthologie sortie à l’occasion des 75 ans du héros.

Mais apprécier le héros et ses errances, à vitesse grand V s’entend, dans la continuité, cela s’avère particulièrement précieux et riche. Car on voit se mettre en place tout un imaginaire, une galerie de personnages, un éventail de situations dont les avatars successifs de la Comète Humaine ont durablement conservé la trace, jusqu’à cette renaissance contemporaine assurée par Francis Manapul.

Mêmes causes, mêmes conséquences : voici Kid Flash !
Flash, la légende T1 © DC Comics
La naissance d’un grand Vilain : Captain Cold !
Flash, la légende T1 © DC Comics

D’ailleurs, ce premier tome de la "légende" de Flash est associé à une autre référence majeure de l’industrie du comics : Carmine Infantino, dont le nom trône seul sur la couverture du volume. Nous avions pu, lors de son décès, revenir sur la carrière impressionnante de cette légende du Silver Age du comic-book. Infantino est le dessinateur fait le lien entre les deux scénaristes aux commandes de l’Éclair Écarlate entre 1956 et 1960, Robert Kanigher et John Broome, et donne son identité graphique à l’univers et à l’imaginaire de Flash.

Surtout, c’est dans cet intervalle que Carmine Infantino et ses deux scénaristes successifs vont créer une galerie de personnages absolument fondamentaux, côté vilains et côté side-kick. On découvre ainsi tour à tour les différents Lascars : Captain Cold, le Maître des Miroirs, le Météo-Mage, le Fifre, le Charlatan. C’est aussi les grands débuts de Gorilla Grodd, de Monsieur Élément, mais également ceux de Wally West en tant que Kid Flash !

Un pan entier de l’histoire des comics s’écrit là, dans ces quelques centaines de pages, et c’est un vrai bonheur que de découvrir tout cela directement, en français, dans une belle édition.

Un tour du monde en 80 minutes, qui passe par Paris, et où Flash tombe autant les vilains en vadrouille que les demoiselles en détresse
Flash, la légende T1 © DC Comics

(par Aurélien Pigeat)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Flash, la légende T1. Par Carmine Infantino (dessin) ; John Broome et Robert Kanigher (scénario) ; Frank Giacoia, Joe Kubert, Joe Giella et Murphy Anderson (encrage). Traduction Jean-Marc Lainé et Edmond Tourriol. Urban Comics, collection DC Archives. Sortie le 29 janvier 2016. 432 pages. 35 euros.

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Flash, sur ActuaBD, c’est aussi :
- une anthologie
- les tomes 1, 2 et 3 de la série depuis Renaissance
- un volume dérivé de la série télé

 
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8 Messages :
  • Flash et la légende de Carmine Infantino
    27 mars 2016 09:34, par Liaan

    Encore un truc qui aurait mérité de rester en N&B, sans ces couleurs désagréables.

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    • Répondu par François Peneaud le 27 mars 2016 à  12:47 :

      Si vous lisez l’anglais, il y a plusieurs volumes de la collection Showcase consacrés à Flash, tout en noir et blanc. Effectivement, Infantino en n&b, c’est très joli.

      Répondre à ce message

  • Flash et la légende de Carmine Infantino
    27 mars 2016 11:42, par Liaan

    Et puis, ces "filigranes Urban Comics" comme sur des billets de banque ?
    Peur de se faire voler, ou détourner ces planches qui doivent valoir des mille et des cents ?

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  • Flash et la légende de Carmine Infantino
    27 mars 2016 21:06, par M

    Ce qu’on peut remarquer c’est que c’est effroyablement mal dessiné.C’est malheureusement souvent le cas dans les comics, c’est du travail de commande avec des délais serrés où les auteurs ne s’investissent pas tellement (ily a de rares exceptions).

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    • Répondu par kyle william le 28 mars 2016 à  02:31 :

      Carmine Infantino, totalement mal dessiné ? le drame c’est surtout que le dessin n’est pas enseigné et que même les lecteurs de BD ne connaissent rien au dessin, et à l’histoire du dessin.
      c’est sans doute normal, quand je sors du cinéma, je donne moi aussi mon avis sur le film alors que je n’ai pas la moindre idée de la façon dont on fait un film, et que je connais très mal l’histoire du cinéma.

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      • Répondu par M le 28 mars 2016 à  19:24 :

        Vous avez vu la gueule de sa tour Eiffel ? Pas la peine d’avoir fait 5 ans d’archi pour voir que c’est nul.

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        • Répondu le 29 mars 2016 à  01:57 :

          Vous oubliez de contextualiser. D’abord les contraintes de temps de réalisation d’un comics, très courts. En plus à l’époque, il n’y avait pas Google images et son immense source de documentation. À l’époque, il fallait courir les revues et les librairies pour trouver la doc juste(il n’y avait même pas les magnétoscopes pour faire un arrêt sur image et y puiser une documentation). Les délais très courts imposaient parfois de se contenter d’une photo pourrie ou du dessin d’un autre en espérant que lui aurait eu plus de temps pour se documenter. D’où, parfois des approximations qui n’ont rien à voir avec le fait de savoir dessiner ou non. (Je tiens à préciser que je ne suis pas un grand admirateur de Infantino dont je trouve le dessin froides déshumanisé, mais je trouve votre argument de la Tour Eiffel plutôt léger !)

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          • Répondu par Romain le 29 mars 2016 à  17:42 :

            Vous oubliez de contextualiser. D’abord les contraintes de temps de réalisation d’un comics, très courts.

            M n’a pas "oubliez de contextualiser", il écrit "dans les comics, c’est du travail de commande avec des délais serrés". Vous êtes de mauvaise foi. Et c’est vrai que cet tour Eiffel est très moche.

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