Fluide Glacial n°397 : une préfiguration de la succession de Michael Jackson

La superbe couverture de ce numéro 397 donne une fois de plus un échantillon de l’humour de Fluide : corrosif et très critique sur la société avec un humour visant là où cela titille le consommateur-citoyen que nous sommes.

Couverture aidant, c’est donc bien Hector Kanon qui ouvre les pages du mensuel : notre loser favori a bien du mal à organiser sa fête hebdomadaire car il a perdu le chien agonisant de sa mère dans son appart. Comme dans le premier tome que nous avions salué, Libon nous gratifie de trognes grand-guignolesques dans des situations abracadabrantes, mais tellement bien ancrées dans notre quotidien. Un résultat détonnant, dont on pourra profiter pleinement dans son second album paraissant au mois d’août, Un scooter dans la mâchoire.

le numéro 398 est déjà dans les bacs !

Pour ceux qui n’auraient pas encore lu l’excellent Tome 3 de Petite Nature, Chauzy continue à mettre en scène son célibataire un peu niais, ici à la rencontre de Facebook et de son univers un peu trop virtuel.

Dans un vision pleine d’autodérision face à la pression écolo-biologique, Cyril Pedrosa nous livre encore deux pages de son autobio, dont le second tome paraîtra pareillement en août.

Également dans ce numéro et en parution en album au mois de septembre (c’est le raz-de-marée Fluide), le premier tome du Fantôme du Commandant Cousteau, ou comment mêler écologie, critique du troisième âge et personnalités connues dans un esprit très corrosif.

Dans la fournée, Riad Sattouf met la dernière main à son Pascal Brutal pour sa prochaine sortie, pour une mission anti-terroriste où il triomphe avec des armes de gros calibres et ... bien naturelles !

Enfin, encore et toujours dans ce numéro et chez votre libraire en septembre, le neuvième tome de Jean-Claude Tergal, éternellement célibataire, malgré ses tentatives de bon goût et ses fantasmes humides.

Puis en vrac, les Toutoutes premières fois de Krassinsky, les aventures de Lucien, et des articles évoquant une vision saine et constructive de notre société.

Notre coup de cœur va au dernier épisode de Cosmik Roger dans lequel notre anti-héros planétaire reçoit enfin la confirmation de savoir qui a bien été Elvis Presley, grâce à une brève mais intense greffe de cerveau. Ce récit prend un savoureux second degré à la vision des images mondiales évoquant le décès et l’enterrement de Michael Jackson. Il conclut d’ailleurs le (déjà) sixième de tome, intitulé Tragical Cosmik Tour(déjà chez votre libraire), dont la couverture est un hommage caustique à l’album des Beatles, Magical Mystery Tour : Roger y apprend donc qu’il est le descendant d’Elvis, et se met en tête (!) de composer un groupe de rock pour jouer ces éternelles mélodies. Au programme : sexe, amour et Rock’n roll !

Enfin, qui dit numéro 397, dit aussi l’arrivée imminente du fatidique et monstrueux numéro 400 du mois d’octobre. On attend du lourd pour ce cap important du mensuel et, avec toutes les albums à paraître prochainement, nul doute que la rentrée sera Fluide ... Comme la circulation ?