Deux puissances militaires, l’OCU et l’USN, combattent sans cesse sur l’île d’Huffman située dans l’Océan pacifique. La guerre fait rage et de nombreux civils tentent de survivre à ce conflit désastreux.
Après s’être infiltrée avec succès en territoire ennemi, l’équipe de Kai tente d’abattre Queen of madness, un wanzer de très haut calibre à la résistance redoutable. La rage de Kai s’accroît davantage lorsqu’il constate que l’engin est piloté par son frère, qu’il pensait prisonnier des ennemis.
Ce septième volume se concentre de prêt sur l’action pure et explosive.
Le dessin de C H Line se savoure à sa juste valeur : prises de vues aériennes saccadées de détails, duels et explosions (parfois exagérément) interminables de wanzers ainsi que des héros en perpétuel mouvement, luttant pour leur salut.
Quant au récit, il faut se rendre à l’évidence : depuis quelques volumes, celle-ci tend à piétiner, s’enlise dans une forme de bourbier narratif. La raison en est que cette série n’a pour ainsi dire aucun personnage principal sur la durée, si ce n’est ce journaliste présent de temps à autre, friand d’images insolites postées instantanément sur Internet. Chacun des protagonistes, perd son panache au fil des volumes, manquant cruellement de stature et de charisme.
Front Mission Dog life & dog style demeure cependant un agréable divertissement qui tutoie dangereusement l’ennui. Tiré du célèbre jeu vidéo, Front Mission Dog life & Dog style, comme dans son modèle vidéoludique, emmène le lecteur en pleine tranchée macabre agrémentée d’horreur et de désarroi. Est-ce que cela suffit pour faire une BD inoubliable ? Pas sûr.
(par Marc Vandermeer)
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