Miki avait clairement prévu de mettre des bâtons dans les roues d’Onizuka. Et quand on parle de bâtons, ceux-ci prennent la forme des battes de baseball parsemées de clous que brandissent des types bien décidés à lui faire la peau...
Mais il en faut plus pour arrêter le jeune prof. Et en lui faisant prendre conscience de certaines choses, il parvient même à calmer la jeune fille.
Mais en creusant davantage, Onizuka finit par découvrir les raisons de son mal-être. Si Miki n’en fait rien qu’à sa tête, c’est parce qu’elle souhaite attirer l’attention de son préfet de police de père qui n’a de temps que pour son travail. Celui-ci réagira-t-il comme il le devrait en apprenant la disparition de sa fille dans des circonstances inquiétantes ?
En s’attardant sur les sentiments et les relations familiales de Miki, Tôru Fujisawa renforce un peu plus le fond de son scénario dans la continuité du premier tome qui en posait les bases.
Bien évidemment, en dehors des séquences d’action, l’auteur n’oublie pas d’insérer ici ou là quelques doses de son humour déjanté, et c’est tant mieux. Il pimente un épisode bien mené, riche en émotions qui manque pas de suspense.
Il n’y a plus qu’à attendre de voir où nous mènera la suite. À noter que, comme ce fut déjà le cas pour le premier volume, la couverture française a été retouchée pour faire disparaître la clope des lèvres d’Onizuka -afin de respecter la loi Évin- mais que la fumée qui passe derrière le personnage est, elle, toujours présente... Un détail qui a tendance à froisser certains puristes.
(par Baptiste Gilleron)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion