À bord de leur autochenille, nos deux survivantes parcourent une ville gigantesque, où toute vie a disparu. Elles ne trouvent sur leur passage qu’immeubles et installations industrielles abandonnées. Leur unique objectif : trouver des rations pour ne pas mourir de faim.
C’est ainsi qu’elles s’amusent avec l’appareil photo que leur a donné Kanazawa, même si elles ne comprennent pas forcément à quoi cela sert de faire des photos... Elles tombent également sur un temple, se posant des questions sur la religion et Dieu, notions dont elles discutent aussi l’utilité.
Chacune de leurs étapes les fait réfléchir ainsi sur la vie des gens d’avant, que ce soit le plaisir d’avoir un chez soi ou la redécouverte de la musique, avec le son de la pluie pendant qu’elles s’abritent d’une averse sous un hangar.
Leur voyage à travers les constructions de l’ancien temps leur amène d’autres découvertes, comme une usine de production alimentaire, la douceur de la bière et un drôle de cimetière d’objets du quotidien. Même si le danger n’est jamais bien loin en raison de l’état avancé de délabrement de la ville.
Cependant le clou de ce périple reste les rares rencontres avec d’autres survivants. Cette fois-ci ils croisent une femme travaillant sur un projet d’avion, dont le rêve est de voler, ainsi qu’un robot veillant sur l’unique poisson d’un aquarium.
Autant de situations qui proposent des réflexions sur le sens de la vie. Nos héroïnes ne concevant les choses que selon leur utilité, leurs réactions s’avèrent d’abord décalées avant de se laisser emporter par la poésie du moment. Bref elles apprennent petit à petit ce qu’être un humain signifie, alors que ces derniers vivent leurs derniers instants.
(par Guillaume Boutet)
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