À l’âge de sept ans, Aelio assiste à un accident de course de chars dans lequel son père Hermeros, qui défie son maître Dioclès, le meilleur conducteur de chars de son temps, perd la vie en même temps que son adversaire.
Le jeune homme a grandi. On le retrouve quelques années plus tard en esclave sauvant une matrone d’un accident de cheval, ce qui a pour effet de faire de lui un homme libre, tandis que le patricien mari de la dame, le prend sous son aile.
Ce dernier a reconnu le fils de Hermeros et nourrit secrètement l’espoir d’en faire à son tour un conducteur de chars émérite à son service. Mais le fougueux affranchi refuse, tandis qu’il est amoureux d’une jeune esclave appartenant son maître, souffre-douleur de la matrone qu’il a sauvée. Situation compliquée...
Autant l’on peut être séduit par la bonne qualité des références historiques de cet ouvrage, autant, il faut bien le dire, les traits et les couleurs de cet album nous font regretter l’approche vériste, claire et documentée, de Jacques Martin et de ses assistants : la lecture est quelquefois confuse et les faciès sont par trop stéréotypés.
Mais une fois entré dans le processus de lecture, on se laisse séduire par ce "Michel Vaillant antique", d’autant que, contrairement aux aventures du coureur automobile à la mâchoire carrée, intrigues politiques et aventures sentimentales sont de la partie...
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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